En trois jours, du 2 au 4 novembre, les policiers de la Sureté du Québec du poste de la MRC Beauharnois-Salaberry ont saisi quatre véhicules contenant des millions de cigarettes et 320 kilogrammes de tabac.
Tout a débuté mercredi dernier (2 novembre) vers 10 h, alors qu’un policier a intercepté une camionnette Chevrolet (Silverado) sur le chemin du canal près de la route 132 à Saint-Stanislas-de-Kostka. Le véhicule contenait plus de 30 caisses de cigarettes de contrebande. L’homme arrêté, un citoyen de Cazaville âgé de 41 ans, fera face à des poursuites en vertu de la loi sur les impôts du tabac.
Deux heures plus tard, un autre policier a fait une vérification d’une remorque sur la route 236 à St-Étienne-de-Beauharnois. Sous une corde de bois, un faux plancher cachait plus de 80 caisses de 50 sacs de 200 cigarettes (photo).
Le conducteur et sa passagère, des résidents de Beauharnois, ont été arrêtés sur le champ. La passagère est une récidiviste en matière de contrebande.
Le véhicule utilisé était une camionnette Dodge Ram avec une remorque style « Goose Neck ».
Jeudi 3 novembre vers midi 30, les mêmes policiers ont intercepté sur la route 132 à St-Stanislas une camionnette Ford F-150. Cette fois le butin était constitué de 42 caisses de tabac d’origine égyptienne et des émirats arabe unis. Des poursuites seront entreprises contre l’homme d’une vingtaine d’années originaire de Laval.
Enfin vendredi dernier en début d’après-midi, des agents de la SQ ont cette fois intercepté un véhicule pour une infraction au code de sécurité routière à l’intersection du rang 3 et du rang 40 à St-Louis-de-Gonzague. À bord du véhicule, il y avait 160 caisses de cigarettes dans la remorque. La personne arrêtée est un homme d’une cinquantaine années originaire de Dundee dans le Haut-Saint-Laurent.
Il semble donc que la présence quotidienne des agents en milieu rural est sans contredit prépondérant pour la détection et l’arrestation des individus pratiquant la contrebande du tabac sur le réseau routier de la MRC Beauharnois-Salaberry.
Le phénomène est connu depuis de nombreuses années dans la région. De plus en plus la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, de par son positionnement entre trois réserves autochtones, est devenue la Route des cigarettes. Il me semble qu’avec un peu de bonne volonté et des efforts concertés déployés aux bons endroits de la part de tous les paliers de gouvernement, le phénomène pourrait être arrêté. Les policiers font leur travail, mais la « politique » ferme les yeux.