Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 3 150 000 $ à l’entreprise Autobus Venise ltée de Salaberry-de-Valleyfield afin de mieux la soutenir dans l’électrification de ses autobus scolaires.
Le député de Beauharnois et adjoint parlementaire du ministre des Transports, M. Claude Reid, en a fait l’annonce hier au nom du ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel.
« L’investissement annoncé est un exemple tangible de notre vision d’une transition verte pour le transport des élèves. Il s’agit d’un engagement ferme envers les jeunes de la région pour leur assurer un meilleur avenir. Cette approche représente aussi un vecteur de sensibilisation des nouvelles générations quant aux avantages de recourir aux modes de transport électrique pour répondre aux enjeux environnementaux », explique Claude Reid, député de Beauharnois.
L’électrification des transports représente une réelle occasion pour le Québec de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. C’est pourquoi le gouvernement pose des gestes concrets pour réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux transports et ainsi atteindre la cible d’électrification de 65 % des autobus scolaires du parc québécois d’ici 2030.
« Autobus Venise ltée est fier de cette transition aux autobus scolaires électriques. En plus d’offrir un transport fiable et sécuritaire, nous transporterons les écoliers sans émission de GES dans l’environnement. Cela aura donc des effets bénéfiques sur l’environnement et pour le bien-être des générations futures », mentionne Manon Blanchard, directrice de Autobus Venise ltée.
Doté d’un montant de 250,7 M$ jusqu’en 2024, le Programme d’électrification du transport scolaire est financé dans le cadre du Plan de mise en œuvre 2021-2026 du Plan pour une économie verte (PEV) 2030. Ce programme soutient financièrement les transporteurs scolaires dans le cadre de l’électrification de leur parc de véhicules et vise à réduire de près 65 000 tonnes de GES les émissions associées au transport scolaire au Québec d’ici le 31 mars 2024, en plus de favoriser l’usage des autobus électriques en ciblant un taux d’électrification de 14 % d’ici mars 2024.