(Marie-Ève Rochefort) – Les 5 et 6 novembre prochains se tiendra à l’Hôtel Plaza de Salaberry-de-Valleyfield un important colloque sur la gestion des matières résiduelles. Plusieurs conférences y seront présentées et diverses thématiques y seront abordées telles que la sensibilisation, les collectes sélectives, le recyclage des matières organiques, les débouchés des matières résiduelles fertilisantes ainsi que les écocentres.
Les participants seront accueillis dès 7 h 30 le 5 novembre avec un petit-déjeuner continental alors que les premières allocutions pour le mot de bienvenue seront prévues à 8 h. C’est d’ailleurs Denis Lapointe, maire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, qui ouvrira le bal. Ensuite, jusqu’à 17 h, plusieurs conférences s’enchaîneront sur divers sujets en lien avec la gestion des matières résiduelles. Les thèmes abordés seront les suivants :
- Information-sensibilisation-éducation;
- Les nouvelles approches de collectes;
- Les débouchés des matières résiduelles fertilisantes;
- Les écocentres;
- La mise à jour des plans de gestion de matières résiduelles;
- L’optimisation de la chaîne de valeur des matières recyclables.
Le lendemain, l’horaire sera sensiblement le même avec de nouvelles conférences ainsi qu’un atelier sur les plans de gestion des matières résiduelle. Les participants auront également accès tout au long des deux jours du colloque au salon des exposants où vous retrouverez différents organismes et entreprises touchant de près ou de loin le domaine de la gestion des matières résiduelles.
Les personnes souhaitant prendre part au colloque, y tenir un kiosque ou devenir partenaires sont invitées à composer le 450 442-2936 ou à écrire à l’adresse [email protected]. Mentionnons à ce sujet que le projet de biométhanisation-compostage des MRC de Beauharnois-Salaberry et de Roussillon, BioM, est l’un des partenaires de l’événement. Pour en savoir plus sur les tarifs, visitez le site Internet de Réseau Environnement, principal organisateur du rendez-vous.
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Oh que j’aimerais ça participer. Je vois si j’ai les sous. Valorisation des boues- MRF- biosolides par épandages sur les terres agricoles…même si c’est un esker (aquifère régional). J’aurais de bonnes questions. Mais, je l’ai déjà fait à la Maison du Développement durable en février dernier. Quand M. Simon Naylor prônait la qualité fertilisante des boues sans souligner les CIE- contaminants intérêts émergents qui sont présents dans les boues…toutes les boues. J’ai eu comme réponse : »qu’est-ce qu’on va faire des boues? » Je dis que: c’est la façon »cheap » qu’on a de se débarrasser des boues polluées… D’accord les dangers de ces contaminants ne sont pas immédiats comme dans les déchets nucléaires…mais avec la bioaccumulation(Triclosan), la dégradation de certains produits parfois en congénères plus nocifs(PBDE), les perturbateurs endocriniens qui agissent à faible dose. Mais ça, on n’en parle pas. Le CCME (conseil canadien des ministres en environnement) admet que les CIE sont peu ou pas encore étudiés.J’espère me tromper et faire du drame. Mais je pense qu’on met la charrue avant les bœufs dans ce domaine. Qu’est-ce qu’on va faire des boues? Biométhanisation oui! J’ai soumis un mémoire le 17 novembre 2013 à la Commission sur les Enjeux Énergétiques. Mais, on n’épand pas les digestats, tout comme les allemands et les suisses svp.