700 citoyens du Suroît à la manifestation Refusons l’austérité

(JPM) – Plus de 700 citoyens du Suroît dans 14 autobus provenant de Châteauguay, Beauharnois, Salaberry-de-Valleyfield et Vaudreuil-Dorion ont participé à la manifestation nationale refusons l’austérité à Montréal le 29 novembre dernier.

Tout cela sans compter ceux et celles qui se sont rendus par leur propre moyen. On peut le dire sans se tromper, la mobilisation du Suroît contre l’austérité a été sans précédent.

Pour la coalition intersyndicale Coton 46, cette mobilisation est du jamais vu dans la région du Suroît. La même situation se vivait partout au Québec. Que ce soit à Québec ou Montréal, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer les compressions sans précédent du gouvernement Couillard. Les gens provenaient de toutes les régions du Québec et le Suroît était aussi bien représenté.

Tout le monde est d’accord pour constater le déficit de l’État québécois. Mais les manifestants ont signalé qu’un déficit comporte deux colonnes : celles des dépenses et celle des revenus. Alors que le gouvernement ne s’attaque qu’aux dépenses en coupant dans les services publics, on a largement fait état des réductions d’impôt qui ont avantagé les entreprises et les plus fortunés au cours des dernières années, de toutes les mesures d’évasion fiscale disponibles pour les riches, des paradis fiscaux, de l’écart qui grandit sans cesse entre les riches d’un côté et la classe moyenne et les pauvres de l’autre côté.

-Autres manifestations à venir ?-

Selon les responsables de Coton 46, il faudra probablement plus qu’une manifestation, si importante fût-elle, pour que le gouvernement recule. Il est à prévoir que l’on causera d’austérité pour la majorité des citoyens et du paradis des riches au cours des réunions de famille de la période des fêtes. Il est également prévisible que le printemps 2015 sera chaud. C’est en tout cas ce que se sont promis ceux qui se sont mobilisés à Montréal et à Québec samedi dernier. Comme le disait une pancarte en faisant un jeu de mots : « On ne va p’AUSTÈRE ».

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