La saga de l’autoroute 30 se poursuit. Une injonction a forcer la suspension des travaux sur le tronçon Châteauguay/Vaudreuil-Dorion. L’endroit qui pose problème est situé aux abords de la rivière Châteauguay. Le ministère de l’Environnement n’a pas donné l’autorisation de construire dans cette zone inondable.
Une audition est prévue le 11 février. Le consortium n’a pas non plus obtenu les permis des villes de Châteauguay et Mercier pour poursuivre les travaux.
Comme si ce n’était pas assez, des citoyens de Saint-Constant dont les résidences sont à proximité du tronçon récemment ouvert de Saint-Constant/Châteauguay, se plaignent du bruit. La problématique est à ce point sérieuse que le ministère des Transports va mener une étude au printemps alors qu’lle était prévue pour l’automne 2011.
Des résidents qui étaient en pleine campagne depuis des dizaines d’années vivent maintenant avec le bruit des camions. On n’ose penser à se que cela sera durant l’été avec les fenêtres ouvertes.
Gilles Pépin, le maire de Saint-Constant confiait à TVA que « les gens acceptent que l’autoroute 30 soit là et ils savent que c’est bon pour le développement économique de la ville, mais ils s’attendent aussi à ce qu’il y ait une certaine quiétude dans leur environnement».
Des murs anti-bruits plus haut pourraient peut-être régler la situation. Dans le cas précis de la région de Saint-Constant, le problème ne se serait pas posé si le gouvernement de Jean Charest avait accepté de construire en bordure de la 132 comme cela avait été planifié. On a choisi de couper des terres agricoles.
On peut se demander maintenant, quelle sera la situation à Châteauguay, à Salaberry-de-Valleyfield et même à Les Cèdres près de Vaudreuil-Dorion ?
Pour ceux qui connaissent le secteur Saint-Timothée, à Salaberry-de-Valleyfield, l’accès à l’autoroute 30 sera à quelques mètres de maisons unifamiliales et de résidences pour personnes âgées. Même situation à Châteauguay, la 30 coupera plusieurs quartiers résidentiels afin de traverser la rivière non loin du Centre hospitalier Anna-Laberge. À Les Cèdres, l’autourte 30 passera non loin de nouveaux quartiers.
Un peu comme le maire de Saint-Constant, on est pour l’autoroute 30, mais est-ce que cela peut se faire en prenant soin des humains qui étaient là avant le béton. Il me semble que des murs anti-bruits naturels auraient dû être construit avant même le début des travaux.
Pourquoi être toujours pris pour corriger après?
Est-ce si difficile de réfléchir, surtout que dans le cas de la 30, on a eu le temps de penser à tout plusieurs fois.
Ce qui est triste, c’est l’image que cela donne. Aujourd’hui samedi, plusieurs commentaires sur les blogues laissent songeurs. « Est-ce que l’on vit dans une république de bananes ? » résume bien les propos de plusieurs.
Bizarre que l’on ait entrepris la construction de la A-30 sans tous les permis requis… Ça planifie pas fort, hein ! 😉
Triste. Si nous avions commencé à construire la 30 il y a des années, il n’y aurait pas eu de maisons tout près.
Bonjour,Dans les républiques de bananes, il n’y a pas d’études à plus finir comme au Québec, le plus gênant est que malgré toutes les études, on manque notre coup souvent et il faut corriger après. Ça va surement retarder les travaux et profiter à quelques personnes du gouvernement Charest au passage.
On pourrait changer la devise « Je me souviens » par « Les études et les scandales au Québec, ça nous connait ».
Normalement j’aime parfois en rire mais je trouve ces situations de moins en moins drôle.
Qui redressera la situation au Québec?