(Marie-Ève Rochefort) – Simon Richard et la MRC de Vaudreuil-Soulanges seront en vedette dans le cadre de la prochaine émission Découverte présentée sur les ondes de Radio-Canada ce dimanche 24 avril.
Le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada en sera la thématique et Simon Richard, conseiller en communications à la MRC, a participé à l’élaboration de ce reportage.
En fait, les entrevues ont été réalisées en 2014 et certaines d’entre elles ont été diffusées en mars 2015 dans le cadre d’une émission sur le transport des hydrocarbures. Il semblerait que du nouveau contenu, toujours puisé à partir de ce reportage, sera présenté ce dimanche. L’information sera toutefois majoritairement concentrée sur le projet de TransCanada.
« Parmi toutes les MRC du Québec, c’est dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges qu’on retrouve le plus de pipelines. De plus, nous sommes les seuls à avoir participé aux audiences par rapport au projet de pipeline d’Enbridge et suivi le dossier jusqu’au bout. Nous connaissons donc très bien le dossier, ce pour quoi Découverte nous a approchés. Dans le cadre de ma maîtrise en science politique, j’ai beaucoup travaillé sur les enjeux de dépendances énergétiques. Même si le reportage date de 2014, il est toujours d’actualité puisque le dossier n’a pas évolué et les enjeux sont les mêmes », a commenté Simon Richard en entrevue téléphonique avec INFOSuroit.com.
L’émission présentée en 2015 soulevait la question à savoir s’il était plus sécuritaire de transporter des hydrocarbures par train ou par pipeline. L’épisode du 24 avril 2016 mettra davantage l’accent sur le projet de TransCanada. L’émission sera diffusée à 18 h 30 sur les ondes de Radio-Canada.
La MRC présentera son mémoire le 5 mai
La MRC de Vaudreuil-Soulanges a déposé le 20 avril dernier un mémoire sur le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). C’est le 5 mai prochain que la MRC présentera et défendra son point de vue lors d’une audience publique prévue à Montréal.
« Depuis le mois de septembre 2014, on a pris la résolution de s’opposer au projet dans sa forme actuelle. On demande des plans d’intervention d’urgence et une étude d’impact avant son autorisation. On trouve que le projet fait face à un grand problème d’accessibilité sociale et le tracé est non conforme avec notre schéma d’aménagement. Au niveau fiscal, on voudrait que la compagnie prenne ses responsabilités et s’engage à défrayer les coûts engendrés par une catastrophe plutôt que de refiler la facture aux contribuables comme c’est trop souvent le cas. Au niveau de la protection de l’eau potable, le tracé passe directement sous la rivière des Outaouais à Pointe-Fortune et s’il y a un déversement, c’est l’approvisionnement en eau potable de 2,5 millions de personnes qui est en danger », poursuit monsieur Richard.
_________________________________________________________________________________