(JFP) – Lors de sa séance régulière du 27 juin 2016, le conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands a adopté le budget initial 2016-2017. On y prévoit des revenus de 106 323 293 $ dont 20,5 M$ proviendront de la taxe scolaire.
En ce qui concerne les dépenses, elles sont estimées à 106 317 667 $. L’équilibre budgétaire est donc en vue, mais selon Mme Carole Houle, directrice générale de la Commission scolaire « Nos prévisions nous permettent d’anticiper l’équilibre, mais celui-ci est fragile. Il nous faut être extrêmement rigoureux dans notre gestion ».
M. Frank Mooijekind, président de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, a ajouté à la suite de la séance des commissaires et de l’adoption du budget « On respecte notre plan de redressement et les objectifs gouvernementaux en matière d’équilibre budgétaire. Le taux de la taxe scolaire demeure sensiblement le même, malgré la coupure de notre péréquation, et notre priorité demeure d’offrir les meilleurs services aux élèves».
En effet, la Commission scolaire voit sa subvention de péréquation fondre de 1 630 109 $ en 2016-2017 et elle sera complètement abolie en 2017-2018. Cette coupure de la péréquation versée par Québec avait été annoncée aux mesures budgétaires du gouvernement du Québec en 2012 et avait été décriée par plusieurs personnes, dont les membres du conseil des maires de la MRC de Beauharnois-Salaberry*.
Le taux de la taxe scolaire pour l’année 2016-2017 passe donc de 0,2873 $ à 0,2979 $ par tranche de 100 $ d’évaluation foncière. Il s’agit d’une hausse de 0,0106 $/100 $ d’évaluation foncière. Pour un immeuble dont l’évaluation foncière est de 200 000 $, il s’agira d’une hausse de 21,20 $.
Rappelons que depuis le 1er juillet 2013, le taux de taxe scolaire est uniformisé sur l’ensemble du territoire de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands.
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Le compte de la taxe scolaire est de plus en plus lourd à porter année après année, et ce, pour un palier de gouvernance et de gestion tout aussi inutile que nuisible entre le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et les directions d’école.
Le président et les commissaires n’ont aucune légitimité politique face à des contribuables qui les boude majoritairement à répétition à chaque élection scolaire. Un preuve de gestion rigoureuse de la part de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands serait qu’elle soit la première commission à se saborder pour le mieux-être de sa population.