Depuis que je sais que le Collège de Valleyfield va offrir l’automne prochain des cours universitaires au tout nouveau Centre d’études supérieures de la Vallée-du-Haut Saint-Laurent grâce à l’Université de Trois-Rivières, je surveille de temps à autres les nouvelles qui touchent cette université. Je suis tombé sur un article intéressant puisqu’il traite du Saint-Laurent et de la région de Beauharnois.
Paru dans le quotidien Le Nouvelliste, cet article nous parle d’étudiants à la maîtrise et au doctorat en biologie qui analysent 6 000 poissons du fleuve Saint-Laurent. Dans les faits, ils font partie du groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques du professeur Gilbert Cabana.
Avec leurs données, nous pourrons mieux comprendre le rôle du chenal dans l’écologie du fleuve. Le chenal qui permet la navigation de grand tonnage entre les Grands Lacs et le Golfe du Saint-Laurent, n’avait jamais fait l’objet d’une étude de la sorte. Il y a même eu une mission de 15 jours à bord d’un bateau-laboratoire.
Le chenal est très difficile à étudier. Le catamaran de l’UQTR y est spécifiquement adapté. Grâce aux équipements à bord, un échantillonnage précis a pu avoir lieu au milieu du chenal tout le long de ce dernier jusqu’à Beauharnois.» Signalons qu’à Beauharnois, dans le lac Saint-Louis, l’équipe du professeur Cabana a fait une trouvaille particulière en identifiant un mâle adulte qui tentait de féconder des œufs d’une espèce d’alose qui aurait réussi à remonter les rapides de Lachine
Pour ceux que cela intéresse, voici le lien vers le Groupe de recherche du professeur Cabana de l’UQTR.
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