Dans le cadre de son projet de médiation culturelle Arts-Affaires, la MRC de Beauharnois-Salaberry favorise la création d’oeuvres artistiques sur son territoire. Le 20 septembre, la MRC a dévoilé avec fierté l’oeuvre Le jardin de l’apothicaire réalisée par les employés et les clients de l’entreprise Jean Coutu de Beauharnois.
Le jardin de l’apothicaire est une oeuvre originale formée de vieilles bouteilles de parfum, de produits pour bébé, de rasoirs, de petits miroirs, etc.. Les artistes Guylaine Sauvé et Monica Brinkman ont participé à cette aventure culturelle.
Sur la photo au côté des œuvres produites, les deux artistes participantes au projet, soit Monica Brinkman et Guylaine Sauvé, de même que la présidente du Conseil de la culture de la MRC de Beauharnois-Salaberry, Karine Landerman.
Mesdames Sauvé et Brinkman ont d’abord assisté les employés du Jean Coutu de Beauharnois à amorcer au début de juillet la création artistique, qui a graduellement été bonifiée lors des pauses et des heures de dîner. Même les clients ont été invités au milieu de l’été à contribuer au résultat artistique final à l’occasion d’un BBQ de l’entreprise !
« L’aboutissement de l’oeuvre résulte de toute une démarche au cours de laquelle le duo d’artistes et les dirigeants de l’entreprise ont d’abord développé l’idéation du projet et cerné le cadre de création, pour ensuite déterminer le matériel disponible et dresser un échéancier de réalisation », a commenté Philippe Laplante, coordonnateur au développement culturel de la MRC.
Une expérience enrichissante pour l’entreprise
Pour les responsables de l’entreprise Jean Coutu, récemment établie à Beauharnois, ce projet a non seulement permis de solidifier les liens entre les employés, mais il a aussi suscité un fort sentiment de fierté.
« J’ai moi-même participé au projet avec mon équipe et nous avons adoré notre expérience. Nous apprécions aussi ce que le projet représente. En fait, c’est la contribution et les talents de tous ceux et celles qui ont participé qui font que ces oeuvres sont uniques et extraordinaires. Le résultat obtenu est très représentatif de la philosophie de l’entreprise, où les valeurs familiales, d’esprit d’équipe et de créativité sont mises de l’avant. J’espère que ce projet sera répété et qu’il va perdurer dans le temps. J’encourage les autres commerçants à participer avec leur équipe à une telle initiative, parce que c’est réellement une expérience enrichissante », a précisé Amélie Ahn Nguyen, pharmacienne propriétaire.
La médiation culturelle : une approche à multiples retombées
La MRC de Beauharnois-Salaberry rappelle que ce projet s’inscrit dans le cadre de l’entente de développement culturel intervenue entre elle et le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ) et qu’il a essentiellement pour but de favoriser la rencontre entre le milieu culturel et le milieu des affaires par le biais d’une activité de médiation culturelle.
Pour la MRC de Beauharnois-Salaberry, le recours à la médiation culturelle est une occasion idéale de jeter des ponts entre l’art, la culture et la société. Comme le dit si bien une affirmation du ministère : « La médiation propose un cheminement à caractère inclusif et interactif et comporte plusieurs effets positifs, tant pour l’individu que pour la collectivité. Alors que la médiation permet pour l’individu d’être rejoint dans son milieu de vie, d’apprivoiser et de prendre plaisir à fréquenter et à participer à des activités artistiques et d’acquérir de nouvelles connaissances, elle permet pour la collectivité des rencontres improbables et des changements qui se veulent durables ».
Un projet ambassadeur
La MRC saisit l’opportunité pour remercier et féliciter la direction de l’entreprise, de même que ses employés et clients, pour leur collaboration à la tenue de cette activité de médiation culturelle. Le projet, qui a nécessité un investissement de 2 500 $ (excluant les frais associés aux outils de pérennisation, tels que la documentation, le support vidéo et la mise en ligne sur le Web), fut financé à parts égales par le MCCQ et la MRC.
« En participant à cette primeur culturelle sur le territoire de la MRC, l’entreprise Jean Coutu a ainsi donné lieu à un projet ambassadeur et semé un terreau fertile, souhaitons-le, à l’éclosion de projets similaires. Devant le succès de cette première expérience, le Conseil de la culture de la MRC fait preuve d’une grande ouverture à vouloir répéter cet exercice et invite par la même occasion toute entreprise intéressée à vivre ce processus artistique et culturel à nous manifester leur désir de participer » de conclure Philippe Laplante.
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