Hier soir au Centre de Formation professionnelle des Moissons à Beauharnois plus de 75 personnes se sont données rendez-vous dans le but d’en savoir plus sur le Manoir Ellice et de faire en sorte qu’il devienne enfin un lieu culturel.
Trois organismes ont unis leurs efforts dans ce sens soit Beauharnois, une place dans l’Avenir (BUPA), la Fondation François-Xavier Prieur et la Maison des Enfants (MDE) Marie-Rose.
Plusieurs citoyens étaient présents dont l’écrivain, enseignant, anthropoloque Roland Viau. Notons aussi la présence de trois conseillers municipaux de Beauharnois Gaétan Dagenais, Guillaume-Lévesque-Sauvé et Michel Quevillon.
La soirée a débuté par une conférence afin de rappeler les grands moments du Manoir Ellice qui date de 157 ans. L’édifice, maintenant propriété de la ville, est abandonné depuis une trentaine d’années.
L’historien André Larose a mis ses connaissances du Manoir Ellice et de Beauharnois au profit des gens présents.
Le Manoir Ellice est l’un des derniers manoirs seigneuriaux construits avant l’abolition du régime seigneurial. La famille Ellice, les Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, les Commissions scolaires de Beauharnois, d’Youville et des Moissons, ainsi que la Ville de Beauharnois ont tour à tour été propriétaires des lieux.
Parmi les résidents au fil du temps, il y a eu de nombreux notables et les Clercs Saint-Viateur. Ces derniers ont été résidents du Manoir Ellice pendant la plus longue période de temps.
Depuis quelques années, plusieurs souhaitent que l’endroit devienne un lieu culturel notamment pour les enfants de la Maison des Enfants Marie-Rose. Un organisme qui accueille chaque semaine plus de 100 enfants de 3 à 15 ans pour des activités culturelles (théâtre, danse, cinéma, musique, peinture et horticulture).
Depuis quatre ans, la Maison des Enfants est installée à l’étroit au local du Club Optimiste. C’est la Maison des Enfants Marie-Rose qui serait donc l’âme du Manoir Ellice et qui verrait à sa vocation artistique.
La MDE avec l’aide de la Fondation François-Xavier Prieur et de Beauharnois, une place dans l’avenir (BUPA) souhaitent donc convaincre la municipalité et mettrent sur pied une corporation pour la renaissance du Manoir Ellice.
Pour la Ville de Beauharnois, on a toujours reconnu le côté patrimonial de l’édifice et l’aspect bénéfique d’une transformation en lieu culturel.
Par contre, les coûts de restauration évalués à près d’un million de dollars ont toujours freiné l’élan des élus. Avec l’aide de bons samaritains, d’industriels, de l’opinion publique et de tous les paliers de gouvernements, peut-être qu’une solution sera envisagée.
Avec son Plan directeur de développement, Beauharnois entrevoit une population de 20 000 habitants en 2020, les besoins en lieu culturel devraient donc augmenter.
Avec la revitalisation du Manoir Ellice, les nouveaux arrivants et les Beauharlinois de souche pourraient être fiers de l’utilisation moderne et réfléchie d’un lieu qui a marqué l’histoire de la ville mais aussi de toute la région.
Pour en savoir plus, je vous invite à contacter les dirigeants des organismes qui ont tenu la soirée conférence sur le Manoir Ellice.
- Beauharnois, une place dans l’avenir (BUPA) : Donald Millaire au 450-225-1084, poste 4510, via courriel à : [email protected];
- Fondation François-Xavier Prieur : Lise Leduc au 450-429-3224, via courriel à : [email protected];
- Maison des Enfants Marie-Rose : Janine Lefebvre au 450-395-0704, via courriel à [email protected].
________________________________________________________________