Virage vert au Port de Valleyfield

À l’initiative de la Société du Port de Valleyfield, qui est déjà un membre actif de l’Alliance verte, de nouvelles compagnies de Valleyfield joignent les rangs du programme environnemental.

Valleytank Inc. est le deuxième locataire du Port, après Valport, à s’engager dans le programme.

Fondée en 2008, l’Alliance verte est une initiative environnementale volontaire nord-américaine destinée à l’industrie maritime. Elle vise à améliorer les performances environnementales de l’industrie au delà des normes en vigueur en encourageant ses participants à réduire leur empreinte environnementale.

Valleytank Inc. fournit un service complet de manutention et d’entreposage d’une large gamme de liquides en vrac. Il dispose de 34 réservoirs d’une capacité totale de 36 000 mètres cubes. Il dessert des clients de Montréal, de l’Ontario et de l’est des États-Unis. L’adhésion à l’Alliance verte était donc un pas naturel selon le directeur du terminal Jamie Johnson : « Le terminal est conçu pour répondre à tous les besoins actuels et en fonction de nouvelles normes à venir en matière de sécurité et d’environnement, dit-il. Le développement durable est une des priorités de Valleytank. »

Un autre locataire du Port de Valleyfield, Valport, a aussi fait son entrée dans le programme environnemental récemment. Riche de ses 41 années d’expérience dans le transport de marchandises et notamment dans le ravitaillement de l’Arctique, la société Valport dispose de près de 20 acres de secteur d’organisation, de 5 acres d’espace d’entreposage et est doté d’installations de transbordement, d’une installation de mise en caisse et des aires de triage pour les clients. La société est une importante plaque tournante pour le littoral maritime du Nord-Est.

« Ces nouvelles adhésions à notre programme environnemental en tant que membre participant démontre un engagement important envers le développement durable », croit le directeur général de l’Alliance verte, David Bolduc. Il s’agit selon lui d’un effet de continuité puisque la Société du Port de Valleyfield est membre de l’Alliance verte depuis le début : « Le port a joué un rôle de leader afin d’inciter ses usagers et ses locataires à appuyer notre initiative. »

Pour le directeur général de la Société du Port de Valleyfield, Michel Gadoua, il ne suffit pas de se prononcer en faveur d’un développement durable du transport maritime, il faut agir : « Le fait que l’Alliance verte soit un mouvement volontaire mais avec une accréditation d’un tiers vient signifier de façon concrète notre engagement pro-environnement et celui de nos partenaires. »

Le Port de Valleyfield se spécialise dans le transbordement et la manipulation du vrac liquide et solide, du cargo général et des projets spéciaux. Il dispose d’une zone de quais de plus d’un kilomètre et est adjacent au parc industriel et portuaire Perron de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.

L’Alliance verte compte aussi d’autres membres parmi les usagers du Port de Valleyfield comme McAsphalt Marine Transportation et Groupe Desgagnés.

Par ailleurs, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield est proactive en matière d’environnement, étant l’une des premières villes au Québec à avoir inclus, dans son plan de développement, un volet dédié au développement durable. L’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent, présidé par le maire Campivallensien Denis Lapointe, a d’ailleurs appuyé officiellement l’Alliance verte à la fin de l’année 2010, ce qui témoigne de la pertinence du programme environnemental pour les communautés riveraines du Saint-Laurent et des Grands Lacs.

L’Alliance verte en bref
Le programme environnemental de l’Alliance verte cible plusieurs enjeux dont les espèces aquatiques envahissantes, les émissions atmosphériques polluantes, les gaz à effet de serre, les résidus de cargaison et les eaux huileuses. Il compte quelques 120 membres participants, partenaires et supporteurs, d’un océan à l’autre, en Amérique du Nord.

Bien que l’Alliance verte soit une initiative volontaire, les participants acceptent de se soumettre tous les deux ans à un processus rigoureux de vérification externe pour valider et renforcer la crédibilité des résultats obtenus dans le cadre du programme environnemental.

_________________________________________________________