4 initiatives du CSSS contribuent à notre mieux-être

(Jonathan Archambault) – Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Suroît a déposé, le 7 juin lors d’un déjeuner-causerie à la salle de réception La Soie à Valleyfield, son bilan des réalisations 2010-2011 en lien avec son Projet clinique.

L’organisme a profité également de l’occasion pour souligner quatre collaborations, avec diverses organisations de la région, qui ont permis de bonifier l’offre de services en santé et mieux-être destinés à la population.

Ces initiatives sont l’élaboration d’un partenariat entre le CSSS du  Suroît et la Société Alzheimer du Suroît et la mise en place du Projet MSSS/MELS (Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) /Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).

Le tout se fait en collaboration avec la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, le CSSS et la Fondation Cardiovasculaire de Valleyfield et du Suroît ainsi qu’avec la concertation des actions de 10 organismes.

De façon concrète le volet du Projet MSSS/MELS consiste en la concertation des efforts des intervenants du CSSS et de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands afin de maximiser l’impact de leurs interventions auprès des jeunes et de leur famille.

-Du répit pour les proches aidants-
D’autre part afin de permettre aux aidants naturels, qui s’occupent de proches qui souffrent du syndrome d’Alzheimer, de bénéficier occasionnellement des périodes de répit, le CSSS travaille de concert avec la Société Alzheimer Suroît afin d’offrir des visites à domicile afin de favoriser le maintien des patients dans leur milieu de vie naturel ce qui permet, par la même occasion, de souffler un peu.

-Prévenir les récidives de problèmes cardiaques-
Pour sa part, la Fondation cardiovasculaire de Valleyfield et du Suroit travaille avec le CSSS afin d’offrir tout le soutien nécessaire aux patients hospitalisés pour des problèmes cardiaques dès leur sortie de l’hôpital, notamment par le biais d’un enseignement adéquat sur les saines habitudes de vie afin de minimiser les risques de développement d’insuffisance cardiaque ou d’apparition de nouveaux épisodes.

-Loi ambiguë-
Par ailleurs, la Loi P-38 permet de façon exceptionnelle, à divers intervenants habiletés à agir en situation de crise, de priver temporairement de sa liberté toute personne dont l’état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui.

Cependant, la Protectrice du citoyen est arrivée au constat, en février 2010, que tous les intervenants n’ont pas la même compréhension des balises d’application de cette loi. C’est dans l’optique d’arriver à l’ébauche d’un protocole d’intervention clair et sans ambiguïté que les CSSS du Suroît, du Haut-Saint-Laurent et de Vaudreuil-Soulanges, la Sureté du Québec de ces régions, la Coopérative des techniciens-ambulanciers de la Montérégie ainsi que les organismes communautaires Le Tournant, Le Pont du Suroît et Pacte de Rue ont décidé d’unir leurs efforts afin d’établir une stratégie commune dans laquelle les rôles et responsabilités de chacun seraient clairement établis.

Toutes ces initiatives s’inscrivent dans la mise en place du Projet clinique qui consiste à un réseau de partenariats et de collaborations avec différents intervenants du domaine de la santé pour améliorer l’accessibilité, la continuité et la qualité des  soins et des services de santé ainsi que du mieux-être offerts à l’ensemble de la population.

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