La députée de Salaberry-Suroît, madame Claude DeBellefeuille, estime qu’il est temps que les bureaux physiques de Service Canada ouvrent à la population. La députée bloquiste déplore que la fermeture prolongée du bureau de Salaberry-de-Valleyfield nuit à l’accès aux programmes fédéraux mis en place pour aider les citoyens dans le cadre de la COVID-19.
Notons que le bureau campivallensien de Service Canada, récemment déménagé au 63, rue Champlain (Bureau 100) était particulièrement populaire et apprécié, et ce, avant même l’explosion des besoins criants liés à la pandémie.
« À la fin mars dernier, alors que la crise de la COVID-19 prenait de plus en plus d’ampleur au Québec, le gouvernement fédéral a pris la décision de fermer ses différents bureaux de Service Canada, estime la députée. Aujourd’hui, alors que le déconfinement progressif est annoncé, la population a plus que jamais besoin d’accompagnement afin d’accéder notamment à l’aide financière mise en place. Il faut que les citoyens de tous les milieux et de toutes les régions, même les plus rurales, puissent y avoir accès. »
Quotidiennement, madame DeBellefeuille et son équipe reçoivent des dizaines d’appels de citoyens incapables d’obtenir du soutien de Service Canada malgré des heures, des jours, voire des semaines passées à tenter de les joindre par téléphone.
« Les citoyens ont des demandes très spécifiques à leur situation, notamment pour l’assurance-emploi et la PCU. Les dédales administratifs sont souvent complexes et un service web ou par téléphonie automatique ne peut répondre aux besoins de toutes les clientèles, surtout les plus vulnérables », déplore la députée.
Madame DeBellefeuille rappelle que son bureau peut offrir de l’aide aux citoyens pour donner de l’information générale sur les programmes fédéraux et pour délier les dossiers qui bloquent dans la machine administrative. Elle souligne toutefois que son équipe ne peut absolument pas se substituer aux employés de Service Canada.