Afin d’éviter la propagation de l’agrile du frêne par le déplacement de bois contaminé, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield rappelle qu’il est important d’attendre après le 15 octobre, soit au moment où l’insecte se trouve en période de dormance, pour élaguer les frênes ou abattre ceux en mauvais état et en disposer.
Le transport : facteur de propagation
Si vous êtes dans l’obligation d’effectuer des travaux d’urgence entre le 16 mars et le 15 octobre, le bois de frêne doit être laissé sur place jusqu’à la période permise de déplacement. L’agrile du frêne est un insecte qui ne vole pas très loin : sa distance maximale de dispersion est de 1 km. Si l’épidémie s’est étendue rapidement à travers l’Amérique du Nord, c’est à cause du transport de bois contaminé.
« Même si un arbre ne semble pas contenir d’agriles, il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin de réduire les impacts de cet insecte sur notre forêt urbaine », explique Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement, arboricultrice et biologiste.
Apporter le bois de frêne à l’Écocentre
« Jusqu’au 15 mars 2021, l’Écocentre de Salaberry-de-Valleyfield (2575, boulevard Monseigneur-Langlois) est le lieu idéal pour se départir du bois de frêne, car le bois y est déchiqueté en copeaux, pour ensuite être brûlé et transformé en énergie », a poursuivi la biologiste.
Pour obtenir plus de renseignements, il est possible de communiquer avec l’équipe des requêtes au 450 370-4820.
Permis d’abattage et plantation de remplacement
Le permis d’abattage d’arbre (gratuit et en ligne) est obligatoire et s’obtient au Service de l’urbanisme et des permis (ville.valleyfield.qc.ca/urbanisme). La règlementation municipale prévoit également, afin de maintenir la canopée campivallensienne (couvert forestier), la plantation d’un arbre de remplacement, selon le nombre d’arbres qui se trouvent actuellement sur le terrain.
« Même si un frêne n’est pas encore malade, il est inévitable qu’il le soit un jour. Il faut prévoir dès maintenant sa succession. La nouvelle plantation (une autre espèce) aura le temps de bien s’établir et de prendre de l’ampleur. Ainsi, elle compensera la contribution du frêne mature devant être abattu. Salaberry-de-Valleyfield compte 5 500 frênes, dont 4 000 sur des terrains privés : cette perte colossale est l’affaire de tous », insiste madame Lacasse.
La Ville intervient sur ses frênes
En 2020, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a traité 123 frênes municipaux au TreeAzin (insecticide d’origine naturelle injecté dans l’arbre pour combattre l’agrile du frêne) et a été contrainte d’en abattre 37 en début d’année. Les abattages reprendront à la mi-octobre, alors qu’il est prévu d’abattre 125 autres frênes dépérissants et contaminés par l’agrile.
Pour plus d’informations, consultez ce lien du site Web municipal : ville.valleyfield.qc.ca/agrile
–