La Ville de Mercier a réagi à la publication du livre vert sur la réalité policière, estimant que plusieurs recommandations remettent en cause les principes d’autonomie municipale et de service de proximité aux citoyens.
La mairesse de Mercier, Lise Michaud, estime que les recommandations n’ont pas tenu compte de la réalité des municipalités, ce qui fait en sorte que trois grands principes n’ont pas été respectés : l’autonomie municipale, l’importance du service de proximité et le contrôle des coûts.
« Tout ce que le rapport propose en matière de services policiers, c’est de fusionner des services de police sans tenir compte des besoins des villes et de leurs citoyens. Ce faisant, elle empêche non seulement les citoyens de disposer d’un service de police adapté à leurs réalités locales, mais prive également les municipalités des leviers leur permettant de contrôler les coûts du système, les transformant en de simples signataires de chèques en blanc », a expliqué Mme Michaud.
Des nouvelles encourageantes
Par ailleurs, la Ville de Mercier est soulagée par les propos de la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, qui a déclaré que la réduction du nombre de services de police ne constituait pas une priorité gouvernementale à court ou à moyen terme.
« La députée de Châteauguay, MarieChantal Chassé, a également communiqué rapidement avec moi par vidéoconférence afin de nous rassurer quant à l’avenir de notre service de police et aux intentions du gouvernement sur le sujet », a précisé la mairesse de Mercier.
L’administration municipale confirme que les quatre dernières années ont démontré que la création de leur Service de police s’est avérée une excellente décision pour l’ensemble des citoyens de la ville, que ce soit pour la qualité des services de proximité que pour le contrôle des coûts en matière de sécurité publique. La Ville de Mercier suivra donc la situation de près.