La Ville de Mercier a pris les grands moyens afin de découvrir qui se cachait derrière le Spotted Ville de Mercier ainsi que derrière des pages créées sous de fausses identités. En effet, après plusieurs années d’attaque envers des bénévoles, des employés de la Ville ainsi que des élus, la Ville de Mercier a octroyé un mandat à un avocat et à des enquêteurs spécialisés qui ont entrepris des procédures légales afin de trouver les individus qui étaient à l’origine de ces attaques.
Le résultat de l’enquête et des procédures judiciaires ont permis de découvrir quelles personnes étaient responsables de la création du Spotted Ville de Mercier. De plus, ces procédures ont permis d’identifier l’individu qui avait créé des pages sous de fausses identités entre autres, une page au nom de la sœur décédée de la mairesse.
Entente hors cours
Les procédures légales qui ont été entreprises contre les personnes fautives se sont conclues, le 6 janvier dernier, par une entente hors cour qui a été homologuée par l’honorable juge Dominique Poulin. Cette entente comprenait qu’une somme totale de 32 000 $ soit versée à 3 organismes sélectionnés par la Ville, soit 12 000 $ à la Fondation Gisèle Faubert pour la construction d’une maison de soins palliatifs, 10 000 $ à Entraide Mercier pour l’achat d’effets scolaires « Programme Bien équipé pour la rentrée » et un autre 10 000 $ pour la Guignolée.
En sus du paiement de la somme, les défendeurs consentent à ne pas atteindre, de quelque façon que ce soit, à la réputation de la Ville de Mercier, de sa mairesse, Lise Michaud, de ses élus, de ses employés, de ses fonctionnaires et ses bénévoles, et ce, sur une base permanente.
« Il est de notre responsabilité de protéger nos employés, nos bénévoles, nos élus ainsi que la réputation de la Ville et nous n’hésiterons pas à entreprendre d’autres procédures au besoin », mentionne Lise Michaud.
À noter qu’actuellement d’autres enquêtes sont en processus.
Cyberharcèlement
D’après Sophie Séguin-Lamarche, analyste en politique et communication, « les réseaux sociaux ont atteint des sommets alarmants en termes de haine et de harcèlement, ce qui affecte la démocratie elle-même. »
Selon des données de la Sûreté du Québec pour l’année 2021 c’est environ 400 signalements qui ont été déposés. Une augmentation de 25 % en comparaison avec l’année 2019. De plus, on note que 55 maires ont quitté leur poste provoquant des élections partielles à la grandeur de la province depuis les élections municipales de novembre 2021.
Lise Michaud, mairesse de Mercier, soutient que le cyberharcèlement nuit à la démocratie et à la bonne gestion des organisations, et qu’il est prioritaire de faire un front commun contre ce fléau.