La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, annonce que 96 groupes se partageront 184 emplois financés par un investissement fédéral de 806 818 $ dans la circonscription de Salaberry-Suroît en 2024.
« Je me réjouis de ces investissements qui permettent aux jeunes de 15 à 30 ans de vivre une expérience de travail valorisante pendant l’été tout en aidant à combler les importants besoins en main-d’œuvre des employeurs. Au cours de l’été, j’irai à la rencontre des jeunes pour échanger avec eux sur leur expérience de travail. », souligne Mme DeBellefeuille.
Étant donné les ressources limitées du programme, les producteurs agricoles biologiques, les organismes à but non lucratif et les camps de jour offert dans les municipalités ont été priorisés.
« Le programme suscite un vif intérêt dans la région, comme en témoigne la hausse constante des requêtes au fil des ans. Pour l’été 2024, le montant total des demandes que nous avons reçues s’élève à 2,3 M $. Cependant, l’enveloppe de 806 818 $ accordée par le fédéral est loin d’être suffisante pour répondre aux besoins exprimés », déplore la députée bloquiste.
C’est près de 35 % du budget de 2022 qui est amputé. En 2022, le budget alloué était de 1 262 598 $ alors que le budget de 2023 était de 830 771 $.
« Il est essentiel que le fédéral adapte son programme et prenne conscience de l’augmentation du coût de la vie et de la nécessité d’offrir des salaires décents et compétitifs pour attirer la relève. Nos employeurs sont laissés pour compte et nos jeunes se voient privés de précieuses occasions d’intégrer le marché du travail », déplore-t-elle.
La députée DeBellefeuille exprime également ses vives inquiétudes face à cette situation préoccupante, soulignant que le manque de fonds du programme EEC met en péril la pérennité des services offerts par les organismes communautaires et des entreprises touristiques et saisonnières.
« Il est impératif que le gouvernement revoie à la hausse les montants alloués partout au Québec, particulièrement dans Salaberry-Suroît. Une aussi grande différence entre les fonds disponibles et les besoins régionaux ne devrait tout simplement pas exister », conclut Claude DeBellefeuille.