Le Comité de sécurité publique de la MRC de Beauharnois-Salaberry, de concert avec la Direction du poste de la Sûreté du Québec Beauharnois-Salaberry, avise les propriétaires de systèmes d’alarme de faire preuve de vigilance quant aux déclenchements inutiles de tout appareil ou dispositif de sécurité.
Il y a eu plus de 1 725 déclenchements inutiles de systèmes d’alarme sur le territoire de Beauharnois-Salaberry au cours de la dernière année!
– Amendes possibles –
On rappelle aux propriétaires de systèmes d’alarmes qu’en vertu du règlement municipal harmonisé RMH-110 entré en vigueur depuis juin dernier, le déclenchement inutile d’alarmes peut être passible d’amendes.
«En vertu de cette réglementation, il est stipulé qu’à compter d’une 3e fausse alerte sur une période de 12 mois, que ce soit pour cause de défectuosité, de mauvais fonctionnement ou de déclenchement erroné, le propriétaire se verra attribuer une amende. Nous en sommes venus à l’adoption de cette mesure face à la recrudescence depuis quelques années des fausses alarmes, ce qui mobilise inutilement les services de première ligne et peut réduire leur temps d’intervention en réelles situations d’urgence. À titre indicatif, au cours des trois dernières années, nous avons répertorié en moyenne sur le territoire pas moins de 1 725 activations inutiles par année!» de formuler le Capitaine Raymond Gilbert, directeur de poste de la Sûreté du Québec pour la MRC de Beauharnois-Salaberry.
Les pénalités émises peuvent varier entre 100 $ et 4 000 $, selon si c’est une personne physique ou morale et que c’est une première infraction ou une récidive.
– Optimisation des services d’urgence –
« Le Comité de sécurité publique compte grandement sur la collaboration des propriétaires de systèmes d’alarme afin de s’assurer que leurs dispositifs soient en règle et fonctionnels. Il en va après tout de l’efficacité et de la disponibilité de nos services d’urgence pour une meilleure protection du citoyen. Rien n’est plus efficace que de se présenter en un lieu où les services de première ligne sont véritablement requis » de conclure le président du Comité de sécurité publique, M. Yves Daoust.