Quatre véhicules électriques étaient sur les bancs d’essai à la Ville de Salaberry‐de‐Valleyfield au cours des derniers jours. D’ici 2013, il est possible que la Capitale du Suroît se dote d’un véhicule du genre, le tout en lien avec le Plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) adopté en novembre dernier.
Mardi (14 février), INFOSuroit.com a aussi eu le privilège de faire l’essai de ses véhicules et d’échanger avec Bernard Derome (coordonnateur à la circulation et aux équipements), Maggy Hinse (conseillère en environnement au Service de l’environnement et des travaux publics) et Julie Grondin (technicienne en environnement).
Par ces actions, Salaberry-de-Valleyfield démontre son engagement et son leadership en matière de développement durable. La Ville s’est fixée comme objectif une réduction des GES de 20 % d’ici 2020 dans le cadre également du Plan d’action en développement durable avec une majeure en environnement (PADD‐E). Une attention particulière doit par conséquent être portée à la flotte de véhicules et aux bâtiments municipaux.
Les quatre véhicules testés provenaient du Centre de gestion du matériel roulant du Québec. Chaque véhicule avec une plaque d’immatriculation avec lettrage vert au lieu de bleu. Les forces en présence pour le test étaient la Ford Transit, la Chevrolet Volt, la Nissan Leaf et la Mitsubishi MIEV.
« La période d’essai nous a permis d’évaluer à quels services municipaux les voitures électriques peuvent convenir puisque l’autonomie de la batterie impose certaines restrictions. Une voiture compacte qui parcourt environ 20 000 kilomètres par année coûte, en essence, environ 1 500 $ comparativement à une voiture électrique qui, avec le même kilométrage annuel, coûte en électricité environ 320 $. Cela pourrait permettre non seulement de diminuer les dépenses reliées à la consommation d’essence, mais également de générer moins de GES. » a indiqué Bernard Derome, coordonnateur à la circulation et aux équipements.
Outre la petite camionnette Ford Transit vouée exclusivement à un usage commercial et urbain, les autres véhicules testés soit la Chevrolet Volt, la Nissan Leaf et la Mitsubishi MIEV se comportent comme de véritables voitures. Si on n’utilise pas la climatisation, le chauffage et les autres appareils électriques, l’autonomie est intéressante. Cependant dans les conditions normales d’utilisation comme en ce moment en plein hiver, disons que la MIEV serait plus appropriée notamment pour le personnel du Service de l’Environnement. Le nombre de kilomètres à parcourir chaque jour est trop élevé pour plusieurs départements de la ville comme pour les préposés aux stationnements par exemple.
Personnellement, l’élément qui saute aux yeux surtout dans la Volt et la Nissan est l’absence de logique des concepteurs. Pourquoi faire un véhicule éco-énergétique avec un volant chauffant et une panoplie de gadgets électriques à la mode (GPS, système audio de grande qualité, etc.) qui compliquent l’autonomie du véhicule. La MIEV devient donc un choix plus approprié à un véhicule économique et écologique. Par contre, il faudra quand même prendre l’habitude de rebrancher!
Pour une application reliée au Service de l’environnement de Salaberry-de-Valleyfield qui roule présentement en Chevrolet Cavalier 2003, cela ne devrait pas poser de problème.
Actuellement les rabais à l’achat ou la location sont intéressants, Québec aide aussi monétairement les municipalités, organismes et citoyens pour l’installation de bornes électriques de 240 volts qui permettent une recharge plus rapide.
En ce qui me concerne, les essais ont été intéressants, mais la technologie hybride est plus appropriée à notre région sauf qu’elle n’est pas « Zéro émission ».