(Jean-Pierre Major) – En 2012, la SPCA de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a relogé plus de 1 000 chats. D’ailleurs la Capitale du Suroît serait une des villes au Québec où il y a le moins de chats euthanasiés. En rapportant ces excellentes statistiques le 10 janvier, la Ville en a profité pour faire le point sur le dossier de la citoyenne qui a 50 chats chez elle. La dame a accepté de collaborer avec la SPCA et comprend que ses chats seront relocalisés et non euthaniasiés comme laissaient entendre certains médias.
Rappelons que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield avait enregistré quelques plaintes en août dernier, relativement à un nombre important de chats dans un même logis, alors que le règlement municipal impose un maximum de trois animaux par logis.
Les responsables de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield reconnaissent que la citoyenne visée par les plaintes a des objectifs louables, mais non acceptables à l’endroit où elle demeure : un quartier résidentiel au centre-ville. Cette dernière a reçu un avis en décembre dernier, afin qu’elle entame, elle-même, des démarches concrètes, puisqu’elle avait refusé précédemment la collaboration de la SPCA. Depuis l’émission de cet avis officiel, le dossier avance. Des gens se mobilisent, dénoncent la situation, la presse en parle et des familles se proposent pour adopter les chats de ce « refuge » non autorisé.
Le conseil d’administration de la SPCA avait planifié, au calendrier de travail 2013, une rencontre pour le mercredi 9 janvier et ce sujet était déjà prévu à l’ordre du jour, bien avant la médiatisation de la situation. À l’issue de cette rencontre, le directeur général de la SPCA, M. Pierre Bourbonnais, a contacté la citoyenne le 10 janvier afin de réduire son nombre de chats à trois, conformément à la règlementation municipale. Il lui a également présenté le plan d’action possible en vue de réduire son nombre de chats par l’adoption ou par le transfert des animaux pouvant l’être, et ce, dans un délai visant la fin du mois de février.
La citoyenne a accepté de collaborer avec la SPCA et de rapporter fréquemment la progression des adoptions d’ici la date butoir; sinon la SPCA prendra en charge les chats n’ayant pas encore trouvé une famille d’accueil.
Rappelons que Salaberry-de-Valleyfield enregistre un des taux d’euthanasie le plus bas au Québec, et ce, grâce au réseau de contacts de la SPCA Valleyfield et grâce aussi à toutes les familles du Québec et de l’Ontario qui adoptent les chats errants de la Ville lorsque la SPCA est en surnombre.
La SPCA de Salaberry-de-Valleyfield est le seul organisme reconnu par la municipalité pour recueillir les chats errants et les donner en adoption. La Ville se préoccupe que ce soit fait dans les règles de l’art et travaille en étroite collaboration avec cet organisme. La SPCA a pour mission la prévention de la cruauté envers les animaux, le contrôle animalier, mais surtout la collaboration de la population afin de l’éduquer aux responsabilités liées à la garde des animaux de compagnie.
À cause du nombre encore trop élevé d’abandons d’animaux, la SPCA travaillera en 2013 à un programme de « capture-stérilisation-relâche » des chats errants. Afin que ce programme soit accepté et accueilli positivement par les citoyennes et citoyens, la compréhension et la collaboration de tous seront essentielles.
La SPCA prévoit également travailler à la mise en place de cliniques massives de stérilisation, de vaccination et de vermifugation. Ces deux projets auront pour objectif de prévenir concrètement la reproduction exponentielle à court, moyen et long termes des chats sur le territoire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.