Jeudi dernier, les députées de Beauharnois-Salaberry et Vaudreuil-Soulanges ont dénoncé l’obstination du gouvernement conservateur de Stephen Harper à nier les changements nécessaires au programme de Supplément de revenu garanti (SRG).
Madame DeBellefeuille rappelle que le Bloc Québécois mène la lutte depuis de nombreuses années aux côtés des représentants des groupes de personnes âgées afin d’améliorer le sort des aînés les plus fragiles.
« Nous avons mené un immense combat, sous l’ancien gouvernement libéral, qui a permis des améliorations importantes, notamment afin de faciliter l’accès aux prestations. Grâce à nos efforts, des dizaines de milliers d’aînés ayant droit aux prestations ont pu recevoir un revenu d’appoint crucial à leur qualité de vie. Mais des besoins pressants demeurent, notamment pour la hausse des prestations, l’inscription automatique pour les ayants droit ainsi que pour le traitement des conjoints des prestataires décédés. Ces revendications sont regroupées dans le projet de loi C‐516 du Bloc Québécois, que le gouvernement aurait tout intérêt à examiner soigneusement.
Le projet de loi a franchi l’étape de la première lecture. » a rappelé Claude DeBellefeuille.
De son côté Meili Faille, la députée de Vaudreuil-Soulanges précise « Depuis leur arrivée au pouvoir, les conservateurs nous ont habitués à user de tromperies et de demi‐vérités afin de gérer l’État conformément à leur idéologie, tout en réfrénant le mécontentement parmi la population.
« Récemment encore, on a assisté à un exemple révoltant de leur mauvaise foi, lorsqu’ils ont distribué des documents se félicitant que le gouvernement conservateur avait augmenté les prestations de Supplément de revenu garanti.
Or, ces hausses ne représentent que les ajustements prévus depuis 2005, soit avant l’arrivée au pouvoir des conservateurs. Dans les faits, les conservateurs n’ont pas levé le petit doigt pour aider les personnes âgées en situation financière précaire depuis 2006 et les besoins restent entiers et pressants ».
« Au Québec, environ 40 000 aînés sont toujours privés du SRG même s’ils ont droit aux prestations. Ce sont tous des gens qui doivent donc joindre les deux bouts en dépit de revenus qui ne suffisent pas à procurer ce que les gens considèrent communément comme le minimum de dignité. L’insensibilité et la mauvaise foi de ce gouvernement ont suffisamment duré. Le programme de Supplément de revenu garanti doit être revu en profondeur et ajusté pour s’adapter aux besoins actuels des personnes âgées », a conclu madame Faille.
Un autre dossier à suivre de près à Ottawa.