Le 1er janvier dernier grâce à de nombreux bénévoles, la « table du Roi » a été dressée afin que se poursuivent le Diner du Jour de l’An de Sœur Marie-Thomas pour les personnes défavorisées de la région de Salaberry-de-Valleyfield. Voici le résumé d’Émile Duhamel responsable de la Pastorale sociale au Diocèse de Valleyfield.
Dès sa plus tendre enfance, Émilie Gamelin, fondatrice des Sœurs de la Providence, apprend de sa mère qui est Dieu-Providence. À 18 ans, elle offre ses services gratuitement à un de ses frères devenu veuf, à la seule condition qu’il lui permette de dresser en permanence une table d’accueil pour les pauvres qui viennent frapper à sa porte. C’est ce qu’elle nomme « la table du Roi ». Pour Émilie Gamelin, nous avons à organiser la « providence » pour tous ceux qui ont été moins favorisés par la vie.
Dans ce même esprit, Sœur Thomas, sœur de la Providence, avait initié dans la région les Diners du Jour de l’An, il y a 37 ans. Cette année encore, ce diner a regroupé près de 200 personnes. Un signe d’espérance et de solidarité pour des personnes, pour la plupart seules, mais, avec peu de ressources.
Qu’elles soient aveugles ou handicapées, ayant des problèmes de déficience ou de santé mentale, ou tout simplement appauvries par un système économique élitisme, les personnes sont accueillies chaleureusement et en toute dignité.
Plusieurs familles se sont greffées à cette fête conviviale et chaleureuse.
Jean-Claude Leduc et André Gendron ont repris le flambeau de Sœur Thomas. Spontanément, des bénévoles s’offrent pour placer les tables et les chaises, décorer et servir le repas.
Ce diner est un petit miracle de persévérance et de générosité.
Merci aux organisateurs qui ne font pas seulement déplorer la solitude des personnes, mais portent une action concrète pour organiser un Jour de l’An à ceux qui ont été moins favorisés par la vie.
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