(JPM) – Le projet de règlement 360 de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield décrétant des travaux d’infrastructure dans le parc d’affaires Arthur-Miron à l’entrée de la ville près du pont Mgr-Langlois et du boulevard Bord de l’Eau ne pourra être entériné. Le décompte final du référendum du 6 octobre dernier concernant ce projet fait état de 33 votes contre et de 11 votes pour.
Feux de circulation en vue à l’intersection Mgr-Langlois / Bord de l’Eau
Le règlement 360 visait à régler quatre problématiques distinctes dans ce secteur, soit : la faible capacité du réseau de bornes d’incendie, les problématiques de drainage, l’absence d’infrastructures (égouts, aqueduc) dans certaines portions du parc d’affaires ainsi que la nécessité d’y aménager un accès routier sécuritaire et fonctionnel. Malgré le résultat du référendum, le conseil municipal de Salaberry-de-Valleyfield devra revenir rapidement avec une nouvelle proposition visant à résoudre, à tout le moins, le dernier problème.
« Nous avons reçu une lettre du ministère des Transports du Québec (MTQ) nous confirmant que si nous ne proposions pas une autre solution d’ici le 22 janvier 2020, le ministère irait de l’avant avec son plan initial visant à installer des feux de circulation à l’intersection Bord de l’Eau et Monseigneur-Langlois, tout en fermant d’autres ouvertures du terre-plein central du boulevard. Comme nous souhaitons conserver le contrôle sur celles qui resteront ouvertes, nous allons à coup sûr proposer autre chose », a mentionné le maire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.
Le parc d’affaires Arthur-Miron regroupe surtout des entreprises de services spécialisés, dont Auvents Valleyfield, CB Marine, Construction Valrive, Dassyloi, Gaboury Transport, Guillevin International, Mécamobile et Owens Corning Celfortec.
« C’est triste pour ce secteur qui aurait pu avoir un bien meilleur potentiel, mais la démocratie a parlé. Nous devons donc concentrer nos efforts uniquement sur la question de l’accès. Ainsi, même s’il est désormais clair que plusieurs sections du parc ne pourront jamais être développées à leur plein potentiel, le plus important demeure de nous assurer qu’il sera encore possible d’y entrer et d’en sortir le plus facilement possible et surtout, de façon sécuritaire », a conclu Miguel Lemieux.
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