(Jean-Pierre Major) – La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a procédé à l’assermentation des élus qui composent le nouveau conseil municipal depuis l’élection du 3 novembre.
La brève cérémonie a eu lieu vendredi soir (8 novembre) à l’Hôtel de Ville en présence de nombreux invités, dirigeants de différents services de la Ville, des amis et membres des familles des élus.
Parmi les dignitaires présents, il y avait l’évêque du Diocèse de Valleyfield Mgr Noël Simard qui arrivait directement de Québec, la députée de Beauharnois-Salaberry Anne Minh-Thu Quach, le directeur général du Collège de Valleyfield Guy Laperrière, le président de la Commission scolaire Vallée-des-Tisserands Michel Duchesne accompagné de la directrice générale Carole Houle, le capitaine et directeur du poste de police de la MRC Beauharnois-Salaberry de la Sûreté du Québec Patrice Gauthier et plusieurs autres.
Pierre Chevrier, directeur général de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, a fait office de maître de cérémonie. Il a salué les dignitaires et noté aussi la présence d’anciens élus des ex-municipalités de Grande-Île et Saint-Timothée; Nicole Séguin et Roland Latreille. Par la suite, tour à tour les élus ont fait leur entrée dans la salle du conseil. Ces derniers étaient accompagnés de leur conjointe (conjoint dans le cas de la conseillère Louise Sauvé).
Le maire Denis Lapointe a pris la parole avant et après les signatures officielles en présence du greffier Alain Gagnon.
Lors de ses interventions, il a parlé de la réalité du métier d’élu municipal. Pas facile dans le contexte actuel de la Commission Charbonneau. Il a même rappelé que le métier d’élu municipal est en bas de la liste de popularité. En équipe et en travaillant fort à chacun des dossiers, M. Lapointe a confiance en l’avenir pour Salaberry-de-Valleyfield. Le premier magistrat a aussi cité Victor Hugo « Faites les gens heureux, vous les rendrez meilleurs », en souhaitant davantage développer la fierté des citoyens à l’égard de leur ville et des services offerts.
Même s’il y avait plusieurs personnes, tout s’est déroulé rapidement.
En commençant par le maire Denis Lapointe, les élus ont été invités un à un (avec leur conjointe) à venir faire une déclaration d’engagement et à signer les documents d’assermentation en présence d’Alain Gagnon. M. Lapointe était accompagné de sa conjointe Colette Leclair.
Par la suite pour le district #1 (Grande-Île), il y a eu Denis Laître accompagné de son épouse Louise Laître. A suivi Jean-Marc Rochon le conseiller du quartier Nitro (#2), puis Louise Sauvé du quartier Georges-Leduc (district #3) qui était secondé d’Yves McSween. Pour sa part Jean-Luc Pomerleau, le nouveau conseiller du district #4 (Champlain) était avec sa conjointe France Larouche. Dans le quartier #5 de la Baie, un autre nouveau François Labossière est venu signer ses papiers d’engagement avec son épouse Pauline Moreau, il a été suivi de Jacques Smith du district #6 (Robert-Cauchon) accompagné de Nicole Marleau. Le quartier Jules-Léger (#7) est désormais sous la responsabilité du nouveau conseiller Patrick Rancourt qui était avec sa conjointe Lyne Leduc. Enfin, pour le district #8 (Saint-Timothée), Normand Amesse a signé ses documents d’assermentation en présence de son épouse Carmen Amesse.
Denis Lapointe a remercié les gens présents et mentionné aux amis et membres des familles des élus que désormais ils les verront un peu moins souvent. Beaucoup de travail attend les élus dès lundi (11 novembre). Des dossiers et des comités étaient en mode « pause » durant la campagne électorale et seront donc réactivés. La première séance officielle du nouveau conseil municipal de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield aura lieu le 19 novembre.
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NOUVEAU RÔLE D’ÉVALUATION
Le nouveau rôle triennal d’évaluation 2014-2016 a été déposé. Ce rôle est important pour chacun d’entre nous. Il sert à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield et à la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands pour établir leur budget annuel respectif sur une période de trois ans.
La taxe foncière est leur principale source de revenus pour le financement des services municipaux et scolaires. Elle est calculée en multipliant la valeur foncière d’une propriété par le taux de taxation.
Tant dans le monde municipal que dans le milieu scolaire, l’augmentation de la valeur des propriétés n’engendre pas automatiquement ou obligatoirement une hausse des comptes de taxes. Une administration municipale ou scolaire a toujours le choix de réduire le niveau du taux de sa taxe foncière pour annuler l’effet de la hausse des valeurs des propriétés, surtout si elle est substantielle comme celle que nous venons de subir.
Au lendemain du dépôt d’un nouveau rôle d’évaluation foncière, les villes et les commissions scolaires en bonne situation financière et ayant un niveau d’endettement raisonnable sont en effet capables de réduire significativement le taux de leur taxe foncière de façon à ne pas piger encore plus d’argent dans les poches de leurs contribuables. Généralement, elles limitent la hausse de leurs comptes de taxes au taux d’indexation du coût de la vie.
Le maire Denis Lapointe a déjà annoncé qu’il comptait réduire le taux de la taxe foncière municipale dans le budget 2014 afin de contrer l’augmentation de la valeur des propriétés. Reste néanmoins à savoir quelle sera la proportion de cette réduction et comment elle se concrétisera sur chacun de nos comptes de taxes ? Par une hausse, un maintien ou une baisse de notre fardeau fiscal respectif ?
Reste aussi à connaître l’intention du président de la commission scolaire, M. Michel Duchesne, face à l’augmentation des valeurs de nos propriétés. A-t-il lui aussi l’intention d’agir pour en atténuer les effets ? Cet allègement serait bienvenu avec le remboursement promis par le gouvernement Marois d’une partie des taxes scolaires que nous avons déjà payées en trop.
Le rôle d’évaluation peut être consulté à l’adresse suivante : http://www.ville.valleyfield.qc.ca/role-devaluation-public
Pierre Villeneuve
Salaberry-de-Valleyfield