C’était le vendredi 11 mars au café culturel La Factrie à Salaberry-de-Valleyfield qu’avait lieu la soirée de commémoration du décès de la militante syndicaliste et féministe, Madeleine Parent, décédée il y a dix ans.
Organisée par la Société nationale des Québécois du Suroît (SNQS), les participants ont eu la chance d’entendre l’ancienne présidente de la CSN, Claudette Carbonneau et Daniel Mallette, représentant de la Coalition intersyndicale Coton-46, témoigner de leur militantisme aux côtés de Madeleine Parent.
De plus, Grégory Martel, guide-interprète du Musée de société des Deux-Rives (MUSO) a expliqué le militantisme de Madeleine Parent dans le contexte historique, politique et socio-économique de l’époque, notamment en expliquant les conditions des travailleurs de l’ancienne compagnie Montreal Cotton Compagny (MOCO), dans les années 1940, à Salaberry-de-Valleyfield.
Une soirée réussie
La présidente de la Société nationale des Québécois du Suroît, Louise Blanchard, a salué le courage et la détermination de cette grande dame.
« Madeleine Parent a consacré sa vie à l’amélioration des conditions de vie des Québécoises et des Québécois. Elle a œuvré dans plusieurs sphères de la société québécoise, et plus particulièrement dans le monde syndical. Son engagement lui a valu de nombreuses distinctions. Dans le Suroît, le pont de l’autoroute 30 surplombant le canal de Beauharnois a été nommé en son honneur », explique Mme Blanchard.
À l’occasion de cette soirée de commémoration, le documentaire « Madeleine Parent / Tisserande de solidarités », réalisé par Sophie Bissonnette a été présenté aux personnes présentes.
Pour la réalisation de cet événement, la Société nationale des Québécois du Suroît a bénéficié de l’appui du Mouvement nationale des Québécoises et Québécois (MNQ), du Musée de société des Deux-Rives (MUSO), de la Coalition intersyndicale Coton-46 et du bureau de la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, qu’elle remercie chaleureusement.