(MJ) – Redoux, refroidissement et les changements brusques de température de ces dernières semaines ont eu raison du réseau d’aqueduc de Salaberry-de-Valleyfield entraînant en moyenne un bris par jour et plusieurs refoulements d’égout par semaine. Dans ces circonstances, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield rappelle à ses citoyens que les bris sont traités par ordre de priorité selon le débit d’eau, le lieu, la possibilité de contrôler la situation par une baisse de pression et que les équipes travaillent de jour et de soir avec dévouement.
Cette situation engendre de nombreuses fermetures de rues et des ruptures d’approvisionnement en eau pour plusieurs résidents lors des travaux. Rappelons qu’à moins d’un avis d’ébullition, l’eau reste potable.
La réparation des bris
Lorsque le contremaître reçoit l’appel du répartiteur de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, il se rend sur place en urgence pour identifier le problème puis contacte son équipe qui, en possession des plans, va effectuer le travail.
En hiver, lors d’un bris, l’eau se fraye un chemin dans le sol gelé et peut ressortir jusqu’à 10 mètres plus loin. Il est alors plus difficile de repérer la fuite. Pour contrôler cette fuite et donc couper l’eau, il faudra repérer les vannes, les déneiger et les fermer en espérant qu’elles ne soient pas brisées ou gelées. Cette étape peut prendre jusqu’à trois heures selon le cas.
L’étape suivante, la réparation, peut prendre entre 8 et 12 heures par bris. Il faut donc faire preuve de patience.
Pourquoi certains travaux doivent-ils être recommencés ?
Pression, compactage, dilatation thermique, le tuyau subit un stress important et inévitable lors de sa réparation. Il arrive parfois que ce stress provoque, quelques heures ou journées plus tard, un nouveau bris. On recreuse au même endroit et l’on répare à côté de la première réparation.
Pour signaler un bris d’aqueduc, il faut faire une requête à l’aide du Service en ligne via le site web ville.valleyfield.qc.ca. Vous pouvez aussi composer le 450 370-4820.