(Marie-Ève Rochefort) – Didier Godbout est sans aucun doute un des plus sportifs des 6 ambassadeurs de la Campagne de visibilité et de promotion Ça vaut de l’or de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Performant dans chacun des sports qu’il a tentés, le jeune entrepreneur partage aujourd’hui sa passion avec les nombreux clients des entreprises Vélo station et ParaskiFlex, dont il est copropriétaire avec son père, Luc Godbout.
Un accès privilégié à l’eau
Quand on demande à Didier Godbout ce qui distingue la région, sa réponse est pour le moins claire : on y trouve de tout. Il met cependant l’emphase sur la chance qu’ont les Campivallensiens de pouvoir profiter d’un accès si simple à la baie Saint-François.
« J’ai voyagé beaucoup à travers le Québec en raison des compétitions auxquelles j’ai participé et je me suis rendu compte à quel point c’est beau chez nous contrairement à d’autres places. On a tout ici ! Des magasins, le lac, les montagnes pas trop loin… Oui il y a des montagnes dans le Nord, mais il n’y a pas d’autres places où on peut avoir accès à l’eau tout autour de la baie », a-t-il affirmé en entrevue avec INFOSuroit.com.
Comme Didier Godbout est un grand fanatique de sport, il est important pour lui de pouvoir s’adonner à diverses disciplines, sans quoi il s’ennuie à toujours pratiquer la même chose. Pour lui, la région se distingue d’ailleurs à ce niveau : grâce aux différents attraits qu’offrent Salaberry-de-Valleyfield ainsi que les villes avoisinantes, il est possible pour un mordu de sports d’assouvir ses passions sans avoir à s’exiler. L’entrepreneur pense que la campagne Ça vaut de l’or permettra à la population d’en prendre conscience.
« La campagne Ça vaut de l’or va sûrement donner un boost à la ville. Les gens m’en parlent de plus en plus et ils semblent se rendre compte qu’ils sont bien ici », ajoute-t-il.
Savoir apprécier la région
Comme rien n’est parfait et qu’on peut toujours faire mieux, la MRC de Beauharnois-Salaberry peut encore améliorer certains points. Didier Godbout croit pour sa part qu’il faut davantage exploiter nos ressources.
« Il faudrait qu’il y ait moins de locaux vides dans le centre-ville et moins de magasins à grande surface qui font mal aux plus petits spécialisés. On a des magasins et il faut les exploiter. Ce n’est plus comme il y a 20 ans où on devait aller à Montréal pour se procurer des choses spécifiques. On a tout ici », poursuit-il.
Une famille de passionnés
Aujourd’hui dans la trentaine, Didier Godbout a goûté aux plaisirs des sports dès l’adolescence avec la planche à neige et le motocross. Ayant participé à divers championnats, il a gravi les premières marches du podium à plusieurs reprises, preuve qu’il n’est pas que passionné, il est aussi déterminé et performant. Or, parmi tous les sports qu’il a pratiqués, le paraski semble prendre une importance particulière dans sa vie.
« La paraski est un sport accessible pour tout le monde. On donne des cours autant à des jeunes de 6 ans qu’à des personnes de 80 ans. En dedans de 30 minutes, une personne est capable d’en faire, et ce, même si la personne n’a jamais skié ou patiné. En fait, c’est une excellente façon d’apprendre à skier. Notre but était de rendre le paraski accessible à tous et non juste à l’élite », poursuit-il.
Bien qu’au départ, il n’ait pas réalisé toute l’ampleur de la campagne Ça vaut de l’or et de son titre d’ambassadeur, le jeune casse-cou semble bien fier aujourd’hui de mettre son entreprise à profit.
« Je suis content que la business puisse servir à réveiller le monde pour qu’ils réalisent qu’on n’a pas besoin d’aller revirer ailleurs pour faire du sport. On est bien entouré ici et on a tout», se réjouit-il.
Luc Godbout, père du paraski
L’entreprise Vélo station attire des gens de partout à travers le Québec considérant la grandeur de ses locaux et la quantité de produits qu’on y retrouve. Didier Godbout a d’ailleurs affirmé avoir reçu la visite de clients de Gatineau, preuve que son commerce est une référence en la matière.
Au début des années 2000, Luc Godbout a décidé d’ajouter une corde à l’arc de l’entreprise familiale en intégrant le paraski, faisant ainsi de lui le père de cette nouvelle discipline.
« Mon père a toujours fait des sports de voiles et a décidé un jour d’essayer de faire du ski avec des cerfs-volants. Il a commencé à donner des cours, mais c’était loin d’être un sport facile. Il s’est donc dit qu’il fallait inventer une voile plus facilement malléable. On a donc sorti des modèles où on peut fermer la voile en forme de cylindre, ce qui rend la navigation plus facile. Aujourd’hui, on a plusieurs distributeurs au Québec et tout est fabriqué ici », conclut Didier Godbout.
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En lien avec la campagne promotionnelle Ça vaut de l’or sur la région de Beauharnois-Salaberry, vous pouvez lire ou relire :
- Ça vaut de l’or : Karine Dagenais, artiste-peintre mordue de vélo (19 octobre 2015);
- Ça vaut de l’or – Les guitares haut de gamme de Marc Lupien (25 septembre 2015);
- Ça vaut de l’or : la couture urbaine de Master Bougaricci (2 juillet 2015);
- Ça vaut de l’or – L’amour d’Alexandre Daneau pour Beauharnois (23 juin 2015);
- Ça vaut de l’or.com – Promotion de la région à grande échelle (15 mai 2015).
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