(Marie-Ève Rochefort) – Après vous avoir proposé le portrait d’Alexandre Daneau, ambassadeur pour la campagne de visibilité et de promotion Ça vaut de l’or de la MRC de Beauharnois-Salaberry, INFOSuroit.com récidive et vous fait cette fois entrer dans le monde complètement déjanté de l’illustre couturier urbain Master Bougaricci.
Installé en plein cœur du centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield, ce drôle de personnage a accepté de faire rayonner sa région et nous partage sa vision des choses.
Une personnalité flamboyante
Après avoir œuvré pendant une vingtaine d’années en construction, Marc Lessard, que l’on appelle aujourd’hui Le Master, s’est lancé tête première dans un univers qu’il ne connaissait pas du tout : la couture. Certains pourraient le décrire comme étant complètement fou d’avoir quitté un emploi qui lui rapportait 160 000 $ annuellement pour un autre qui lui a fait manger plusieurs croûtes. Mais les sceptiques seront confondus puisque Master Bougaricci déborde d’assurance et est sur toutes les tribunes.
« J’étais rendu à un point de ma vie ou j’aurais pu m’asseoir et simplement profiter parce que j’ai quand même travaillé 20 ans à genoux. Je me suis acheté sur un coup de tête trois machines à coudre en n’ayant jamais cousu de ma vie. J’ai commencé à faire des robes à partir de jeans. J’étais pauvre, mais je capotais », a-t-il confié en entrevue.
Bien évidemment, notre couturier campivallensien était fort bien entouré et détenait de bonnes bases en construction, ce qui l’a bien aidé à démarrer sa nouvelle entreprise Bougaricci, Couture Urbaine. Six mois seulement après le début de la mise en vente de ses premiers produits, Master Bougaricci peut se vanter d’habiller des vedettes comme Rob Langlois, le cuisiner rebelle Antoine Sicotte, Louis Morissette et Véronique Cloutier, pour ne nommer que ceux-là.
Sa renommée risque d’ailleurs d’augmenter grâce à son nouveau titre d’ambassadeur pour la campagne Ça vaut de l’or.
« J’ai accepté de devenir ambassadeur parce que je suis quelqu’un qui aime sa ville et qui en parle de façon inspirante. Je veux élever ma famille ici et instaurer à mes enfants le sentiment d’appartenance et l’envie d’être attaché à quelque chose qui nous représente », affirme celui qui est également appelé le Fred Pellerin des PME.
Salaberry-de-Valleyfield et rien d’autre
Malgré tous les voyages qu’il a effectués dans sa vie, Marc Lessard affirme que ses plus beaux souvenirs sont reliés à sa ville natale. Lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi de lancer son entreprise à Salaberry-de-Valleyfield, il répond qu’il veut marquer sa ville et régner chez lui avant de le faire ailleurs.
« Première des choses : le plus beau plan d’eau est ici. Aussi, j’ai vécu à plusieurs autres endroits, mais je ne me sentais jamais comme chez nous. Là je le suis. À tous ceux qui disent ne pas aimer Valleyfield, je leur demande s’ils ont sorti le nez dehors pour aller voir notre super piscine publique, le vieux canal et ses spectacles, la piste cyclable… Ceux qui disent payer cher de taxes pour les infrastructures dans les parcs, est-ce qu’ils sont au moins allés les voir ces infrastructures ? On peut pêcher sur notre plan d’eau l’hiver et y faire du paraski ! Le parc Salaberry, s’il était situé à Montréal, aurait des files d’attente tous les jours », poursuit Master Bougaricci.
Laisser place au spectaculaire
Le couturier urbain rêve de voir sa ville surpasser Montréal. Il croit même que la métropole devrait porter le nom de Montréal adjacent à Valleyfield. Il reconnaît toutefois que pour y arriver, quelques changements doivent être apportés dans la mentalité campivallensienne.
« Le gros bobo, c’est que les gens prennent l’auto pour aller au dépanneur. Sortez de chez vous, marchez et constatez à quel point la ville est belle ! Le typique Campivallensien va aller en voyage, va marcher et va tout trouver beau, alors qu’il ne le fait pas chez lui. Aussi, les gens en banlieue ont peur du spectaculaire, comme si ça appartenait juste aux grandes villes. Si tu veux attirer les gens d’ailleurs, fais quelque chose de spectaculaire ! Je ferais un Bouga cinéparc en mettant un drap géant devant l’Hôtel de Ville et les gens pourraient s’asseoir dans la rue ! Ce n’est pas vrai qu’on ne peut pas se démarquer », conclut le Master.
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Bougaricci, Couture Urbaine propose des vêtements et des accessoires de grande qualité autant pour les hommes que les femmes, et ce, dans un style urbain.
Autodidacte, Master Bougaricci fait ses créations à même ses mannequins. Il ne fait pas de dessins de ses vêtements, si bien qu’il admet être incapable, pour le moment, de faire de la production. Il fait donc affaire avec une patronniste, qui lui confectionne un patron à partir de ses morceaux de vêtements.
Une téléréalité sera réalisée au sujet du personnage de Master Bougaricci et de son entreprise. L’objectif de cette dernière sera de démystifier le statut du designer.
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En lien avec la campagne promotionnelle Ça vaut de l’or sur la région de Beauharnois-Salaberry, vous pouvez lire ou relire :
- Ça vaut de l’or – L’amour d’Alexandre Daneau pour Beauharnois (23 juin 2015);
- Ça vaut de l’or.com – Promotion de la région à grande échelle (15 mai 2015).
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