(Marie-Ève Rochefort) – Durant la période estivale, plusieurs personnes, organisations ou entreprises se permettent des vacances. Ce n’est pas le cas du député de Beauharnois, Guy Leclair, qui a l’intention de continuer de talonner le gouvernement Couillard concernant les problèmes de circulation sur le boulevard Monseigneur-Langlois au courant de l’été.
Il invite d’ailleurs les citoyens à faire de même en signant la pétition Circulation des véhicules lourds sur le boulevard Monseigneur-Langlois à Salaberry-de-Valleyfield disponible sur le site Internet de l’Assemblée nationale.
« On le constate avec le succès de la pétition, les gens m’écrivent en grand nombre à chaque jour pour me confirmer qu’ils l’ont signée ou pour me demander comment la signer », affirme le député.
Jusqu’à maintenant, près de 700 personnes ont signé la pétition qui sera active jusqu’au 23 septembre prochain. Cette dernière somme le gouvernement libéral d’agir en évoquant notamment l’augmentation du trafic de camions semi-remorques sur le boulevard de 45 % à 60 % et le fait que cette problématique nuise considérablement à l’économie de la ville ainsi qu’à la qualité de vie des citoyens.
Les finances publiques touchées
En plus de soulever les répercussions sur la qualité de vie et la sécurité des Campivallensiens, Guy Leclair s’inquiète que cette situation puisse également toucher les finances publiques. Il démontre son point en abordant les travaux d’asphaltage qui sont présentement exécutés sur le boulevard.
« L’asphaltage doit maintenant être réalisé en fonction d’un nombre beaucoup plus élevé de véhicules lourds circulant sur le boulevard ce qui, inévitablement, occasionnera des coûts supplémentaires. Ce n’est plus seulement un problème de qualité de vie et de sécurité, c’est désormais également un problème pour nos finances publiques », déplore-t-il.
En bref, le député croit que la population est en droit de s’attendre à des actions à très court terme de la part du gouvernement
« La population a été consultée, les études ont été réalisées et des solutions leur ont été proposées. Les dirigeants du ministère des Transports doivent maintenant rencontrer les citoyens pour les informer de leurs intentions, et ce, au plus tard au début de l’automne. Nous avons suffisamment attendu », conclut Guy Leclair.
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