La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, s’insurge contre la lenteur du gouvernement fédéral à régler la problématique vécue par les nouveaux parents qui perdent leur emploi à la fin de leur congé parental et qui n’ont droit à aucun soutien. Bien que la loi fédérale de mise en oeuvre de la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) énonce clairement que les prestations d’assurance parentale soient des revenus admissibles pour l’obtention de la PCRE, on n’a tout simplement donné aucune directive claire aux fonctionnaires quant à la façon d’en interpréter les critères.
En réponse à l’intervention en Chambre de la députée le 7 décembre dernier, la ministre Carla Qualtrough a encore une fois mentionné que le gouvernement reconnaissait le problème et qu’il « travaillait fort à trouver une solution ».
« Je ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué, la loi est déjà rédigée de manière à ce que les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) soient incluses dans les revenus nécessaires pour être admissibles à la PCRE. C’est très clair. Il faut simplement que le gouvernement confirme que ces parents sont bel et bien admissibles à la PCRE. C’est tout! », a déclaré Mme DeBellefeuille.
Or, cette problématique en cache une autre beaucoup plus importante : le fait que le régime d’assurance-emploi n’est aucunement adapté à la réalité des femmes et des hommes qui souhaitent être à la fois mères, pères et présents sur le marché du travail. La députée de Salaberry-Suroît a finalement qualifié d’aberrante la situation dans laquelle sont placés les parents qui se retrouvent sans emploi sans le vouloir après leur congé parental.