Claude DeBellefeuille a officiellement été confirmée dans ses fonctions de députée de Salaberry-Suroît à l’occasion d’une cérémonie d’assermentation tenue à la Chambre des communes. Elle a accueilli avec fierté ce qu’elle qualifie d’étape très solennelle, ayant également été reconduite dans ses fonctions de whip en chef du Bloc Québécois.
« L’élection s’est soldée il y a plus d’un mois déjà et j’aborde ce nouveau mandat sous le signe de la continuité. Mon équipe est déjà à pied d’oeuvre, je maximise mes présences sur le terrain et j’aide les nouveaux députés bloquistes à s’intégrer à leurs nouvelles fonctions », détaille la députée de Salaberry-Suroît.
Réaction face au nouveau cabinet ministériel
L’assermentation de madame DeBellefeuille coïncide avec la nomination du nouveau cabinet fédéral.
« Pour moi, l’important, au-delà des ministres, c’est le résultat. La majorité des ministres sont des vétérans et siègent au cabinet depuis longtemps. Il n’y a aucune raison que les projets bloquent », explique-t-elle.
À titre d’exemple, madame DeBellefeuille considère urgent que le gouvernement fédéral réponde à la demande de Québec pour le financement de la santé, et ce, sans conditions. La députée salue également la nomination d’un nouveau ministre responsable de l’Immigration puisqu’une modernisation majeure doit s’opérer afin que les entreprises manufacturières et agricoles, qui ont besoin de main-d’oeuvre qualifiée, et toutes les personnes qui veulent s’établir ici puissent le faire sans vivre des drames humains causés par des délais bureaucratiques.
La députée rappelle que même si le poids du Québec demeure stable au sein de l’actuel cabinet, il faudra surveiller de près la tentative de retirer une circonscription québécoise dans le prochain redécoupage électoral. « Le poids politique de la nation québécoise n’est pas négociable », tranche madame DeBellefeuille.
Bref, c’est dans un esprit de collaboration que la députée de Salaberry-Suroît et ses collègues bloquistes sont prêts à se remettre au travail à la Chambre des communes, avec toujours comme priorité les Québécoises et des Québécois.