Le 21 octobre dernier, la députée de Salaberry-Suroît Claude DeBellefeuille a salué le bilan de l’équipe parlementaire du Bloc Québécois à l’occasion du premier anniversaire de l’élection fédérale de 2019.
Du soutien durant la pandémie
Le Bloc Québécois s’est d’abord montré proactif et constructif avec le gouvernement dès le début de la crise afin d’assurer la sécurité de la population et améliorer le soutien financier offert. Le Bloc est notamment derrière le principe de la subvention salariale, de l’accès élargi au compte d’urgence pour les entreprises, de la création du programme d’aide au loyer commercial et de la nette amélioration de la PCU.
« En temps de crise, nous avons collaboré afin de faire des gains pour la population. Nous attendons toutefois avec impatience les détails de la réponse à notre demande de soutien aux entreprises pour leurs frais fixes. Les travailleurs et les PME doivent être adéquatement soutenus, puisque c’est à travers eux que l’économie reprendra », a affirmé Mme DeBellefeuille.
La santé, ultime priorité en crise sanitaire
En pleine crise de santé publique, le Bloc Québécois a fait de la hausse des transferts en santé son cheval de bataille, portant ainsi un rare consensus du Québec et des provinces canadiennes.
« Si l’Alberta et le Québec sont d’accord sur un tel enjeu, ça doit être d’une évidence désarmante. En effet, alors que les coupes dans les transferts ont aggravé la crise et que le besoin est de plus en plus criant, Ottawa s’entête à refuser toute forme de hausse. Ce n’est pas un enjeu théorique : la santé et souvent la vie des gens dépendent de la capacité des provinces à leur offrir des services de qualité », a expliqué la députée Claude DeBellefeuille.
Pour les aînés et les personnes vulnérables
Depuis le début du présent mandat, le Bloc Québécois exige une augmentation de 110 $ par mois de la pension de vieillesse pour tous les aînés dès 65 ans. Il s’oppose à la proposition libérale de créer deux classes d’aînés en bonifiant le soutien des 75 ans et plus seulement. Le Bloc poursuivra également la lutte pour que les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer aient droit à 50 semaines de prestation spéciale d’assurance-maladie.
Environnement et transition énergétique.
« L’environnement n’est par un enjeu superflu en temps de pandémie : il est la voie rapide pour en sortir ! La relance par les technologies et énergies propres est une occasion en or pour l’économie de nos régions. C’est à travers l’innovation et la transformation de nos richesses que nos entreprises pourront prospérer dans l’avenir », a soutenu la bloquiste. Le parti de la députée de Salaberry-Suroît a d’ailleurs déposé deux projets de loi majeurs afin que le Canada atteigne ses cibles de l’Accord de Paris, et qu’il respecte la souveraineté environnementale du Québec.
Avec nos agriculteurs
« Le Bloc Québécois a fait de la pleine indemnisation des producteurs sous gestion de l’offre une condition à son appui au gouvernement Trudeau. C’est révélateur de notre engagement envers nos agriculteurs », a insisté madame DeBellefeuille. « Le parti a également tenté d’amener des solutions au manque criant de main-d’œuvre agricole amplifié par la mauvaise gestion libérale des frontières pendant la pandémie. Le Bloc s’est tenu aux côtés des agriculteurs pour exiger que le gouvernement fédéral prenne au moins en charge les quarantaines et qu’il assouplisse les critères du programme de travailleurs étrangers temporaires. Nous insistons et attendons… »
La défense des intérêts du Québec dans les accords commerciaux
« Les négociations ratées de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) nous ont pratiquement coûté notre système de gestion de l’offre, en plus de plomber l’industrie du bois d’œuvre et de mettre en danger le secteur québécois de l’aluminium. Nous nous sommes battus bec et ongle et nous avons réussi à sauver cette dernière. La nonchalance du Canada face à la protection de la gestion de l’offre a cependant provoqué une brèche immense et nous commençons à peine à en voir les conséquences », a expliqué la députée en soulignant que le Bloc a déposé un projet de loi pour protéger une fois pour toutes ce système.
Dans son bilan un an après l’élection, Claude DeBellefeuille a aussi traité des relations du gouvernement fédéral avec les autochtones. La députée souligne que le fédéral n’est pas suffisamment actif pour transformer les relations colonialistes qu’il entretient sous la Loi sur les Indiens. Cette loi est ce qu’il y a de plus systémique dans le racisme que subissent les Autochtones, et le gouvernement refuse de poser des gestes concrets et immédiats pour la remplacer par des ententes librement consenties avec les Premières nations.
À Ottawa pour le Québec
Au terme de cette première année, la députée de Salaberry-Suroît souligne le travail qu’il reste à faire :
« Il reste tant à faire pour notre culture, nos arts, notre langue, notre industrie touristique et notre économie. Néanmoins, nos 32 élus ont répondu présent pour le Québec. Ils ont été à l’écoute, constructifs et déterminés dans des circonstances éprouvantes. Nous avons fait des gains pour la population québécoise et nous respectons les engagements que nous avons pris il y a un an. C’est ce que nous ferons tant que le gouvernement Trudeau se maintiendra au pouvoir. L’enjeu ne sera ensuite pas de savoir qui parlera pour le Canada, mais bien qui parlera pour le Québec. Nos preuves auront été faites au terme de cette première année à Ottawa pour le Québec, juste pour le Québec. »
–