Les élus des villes de Châteauguay et Beauharnois ainsi que les membres du conseil d’administration de la Régie Sports et loisirs Beau-Château dénoncent le refus du gouvernement du Québec d’accorder la moindre aide financière au projet de construction d’un complexe aquatique intérieur à Châteauguay, une décision qui entraîne le report du projet à une date indéterminée.
Dans une lettre officielle datée du 13 juillet transmise à la Régie, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec indique que le projet de la phase 2 de la Régie sports et loisirs Beau‐Château a été rejeté.
De l’ordre de 7,5 M$, la demande de subvention devait servir à absorber une partie importante des coûts de construction du complexe aquatique intérieur, estimés à 20 M$.
« Il va de soi que cette annonce compromet la réalisation du complexe aquatique intérieur dans l’immédiat », confie Bruno Tremblay, maire de la Ville de Beauharnois et président de la Régie Beau‐Château. « Il est inacceptable que nos deux villes s’endettent de 20 M$ afin d’assumer à elles seules le projet. »
Le trésorier de la Régie sports et loisirs Beau-Château et maire de la Ville de Châteauguay Pierre-Paul Routhier n’a pas non plus caché sa déception et a souligné que la région ne semble plus être une priorité pour Québec :
« Nous sommes extrêmement déçus du manque d’ouverture du gouvernement provincial. La piscine intérieure est un projet porteur non seulement pour les résidents de Châteauguay et Beauharnois, mais pour l’ensemble de notre agglomération qui comprend les municipalités de Mercier, Saint-Isidore, Saint-Rémi et Sainte-Martine, en plus de la réserve de Kahnawake et des MRC de Roussillon et de Beauharnois-Salaberry. Pourtant, force est de constater que la région de Châteauguay n’est plus sur le radar du gouvernement du Québec depuis au moins 10 ans. Nous n’avons reçu aucune aide, aucune subvention, et ce sont des dizaines de milliers de citoyens qui écopent. Qu’il s’agisse de sport, d’infrastructures ou de transport en commun, il est temps de reprendre notre place. »