COVID-19 : place à la famille et à la solidarité sociale

(Jean-Pierre Major) – La pandémie de coronavirus (COVID-19) frappe partout sur la planète. Il est sécurisant de constater qu’au Québec le gouvernement Legault a pris des mesures pour limiter la propagation du virus, même si ces mesures sont restrictives à bien des égards. Nous avons l’occasion de grandir comme société en pensant aux vraies affaires (à nos amis, à notre famille, à nous…) et en mettant de côté la surconsommation et le rythme effréné auquel nous sommes confrontés depuis trop d’années.

Le COVID-19 frappe partout quotidiennement ; dans les lieux culturels, sportifs, religieux, dans les commerces, les grandes industries, chez les jeunes, les plus âgées (plus vulnérables). Que l’on soit riche, pauvre ou de la classe moyenne, le coronavirus n’en a rien à faire.

La distanciation semble être la clé pour affronter le coronavirus. On évite donc les rassemblements, les partys entre amis, les fêtes d’enfants et même les funérailles. Par « distanciation », les responsables de la santé publique veulent dire prendre ses distances physiquement des autres. Mais, il nous reste le téléphone, l’internet pour communiquer et prendre régulièrement des nouvelles de ceux qui comptent pour nous et particulièrement de nos aînés coincés dans les CHLSD, centres hospitaliers et résidences pour personnes âgées sans avoir le droit de visite.

Il n’y a pas de place pour la panique, il y a de la place pour la solidarité sociale. Vous connaissez une personne âgée qui vit seule, c’est le temps dénicher son numéro de téléphone et de prendre de ses nouvelles.

Avec les enfants c’est difficile, ils posent beaucoup de questions ? Le temps est peut-être venu de prendre un peu de distance avec nos iPhone, iPad et autres ordinateurs ou tablettes électroniques pour jouer avec eux au tic-tac-toe, faire des cabanes dans le salon ou la salle familiale, jouer au Monopoly, et même, s’il fait beau prendre des grandes marches dans le quartier en famille.

Oui, je sais c’est triste il n’y aura peut-être plus de travail temporairement pour plusieurs, mais on ne nous envoie pas à la guerre, on nous demande de rester chez nous entre nous et d’être vigilants pour notre sécurité.

Oui, moi aussi, je m’inquiète de ma business, de mes amis en affaires, de ma communauté, de mon confort, mais le 17 mars 2020, je dois avouer que nous n’en sommes plus là. Il est temps d’être adulte et de penser à nous protéger. Dans l’intérêt de tous, il faut accepter les restrictions et être solidaire.

Si l’on veut de l’information réelle, le gouvernement du Québec fait un travail colossal et fait le point quotidiennement, en plus d’avoir mis en ligne le site Web quebec.ca/coronavirus.

Toutes les MRC et municipalités font des pieds et mains pour informer leurs citoyens. Sur certains sites Internet de municipalités de la Montérégie-Ouest, j’ai vu des trucs pour occuper les enfants. D’autres ont mis sur pied une procédure d’appels téléphoniques aux aînés de leur territoire afin de s’assurer qu’ils ne manquent de rien. Bravo !

On se souhaite de la santé… Avec cela, on pourra tout faire après le passage du COVID-19.

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