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Quatre clubs cyclistes actifs dans les secteurs à l’ouest de Montréal ont annoncé le 7 septembre dernier leur décision de collaborer ensemble à la sensibilisation des autorités municipales et provinciales pour l’établissement de pistes, corridors et intersections sécuritaires pour la pratique du cyclisme dans leurs secteurs respectifs. Les Club cycliste Les 3 Sommets, Club de cyclisme du Suroit, Club vélo Dorval et Club cyclisme Beaconsfield qui représentent plus de 900 cyclistes se sont donc regroupés pour « la » cause.
Le cyclisme est une activité en forte croissance dans toutes les régions du Québec, que ce soit pour le loisir ou le travail. Ainsi, il touche les groupes de tout âge et se décline sous plusieurs formes notamment vélo de route et hybride, scooter électrique, quadriporteur, vélo électrique, etc.
Le délicat partage de la route
L’augmentation sans cesse grandissante des automobiles jumelée à celle des cyclistes dans les secteurs à l’ouest de Montréal font que ces régions sont peu préparées à cette nouvelle réalité, mettant à risque la sécurité des cyclistes ou en imposant un partage de la route souvent délicat avec les autos, autobus, camions, etc. À titre d’exemple, l’absence de circuits cyclables sur certains ponts, comme le pont Mgr Langlois entre Salaberry-de-Valleyfield et Coteau-du-Lac, l’absence de signalisation appropriée comme sur l’échangeur Sainte-Marie, l’absence de corridor cycliste en direction Nord-Sud pour traverser l’autoroute 40 dans l’Ouest de Montréal, de pistes cyclables sans-issues dans plusieurs secteurs, des sections de chaussée de la Route verte peu praticables ou des modifications à des pistes cyclables créant des risques pour les cyclistes et les piétons, tel que sur le pont Taschereau sur l’autoroute 20.
Ce sont ces environnements à risque et plusieurs autres qui portent quatre clubs cyclistes à collaborer ensemble et avec les autorités pour améliorer les choses dans le meilleur intérêt de tous et sur une vision à long terme.
Si les élus faisaient aussi du vélo, on n’aurait pas besoin de leur expliquer. Invitez des élus à rouler, ils ne sont sans doute pas capable de faire plus de 50 km, mais il y a surement moyen de leur concocter une randonnée significative. Il est temps qu’on sorte de la mentalité du vélo comme jouet pour enfant, pour les pauvres sans importance ou pour les balades du dimanche en famille.