(Marie-Ève Rochefort) – Vous aurez peut-être remarqué de nouvelles affiches sur le territoire de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Celles-ci véhiculent le message d’une campagne d’affichage lancée par les clubs-conseils en agroenvironnement Techno-Champ 2000, Agri-Action, Agro-Moisson, RAAC et DataSol ainsi que Phytodata.
Sous la thématique D’Agriculture et d’eau pure !, elle vise à souligner l’engagement des agriculteurs de la région qui travaillent depuis 2010 à l’amélioration de la qualité de l’eau des rivières des Fèves et Lacolle ainsi que du ruisseau Norton. Sur la photo, on reconnaît d’ailleurs les coordonnateurs des différents projets : Samuel Comtois, Julie-Andrée Gagnon et Stéphanie Sanchez.
Des affiches un peu partout
Afin de faire véhiculer le message, une douzaine d’affiches grands formats ont été installés aux abords des principaux axes routiers du territoire. On les retrouvera principalement à Sainte-Martine, Saint-Urbain-Premier et Sainte-Clotilde-de-Châteauguay. Il sera aussi possible de retrouver une centaine de petites affiches dans plusieurs établissements de la région, tels que des restaurants, des commerces et des édifices municipaux. Quatre thématiques seront illustrées, chacune reflétant une action entreprise par les agriculteurs :
- La végétalisation des berges ;
- Le respect des bandes riveraines ;
- Les aménagements hydroagricoles ;
- Les pratiques de conservation des sols.
Des agriculteurs impliqués
La campagne d’affichage D’Agriculture et d’eau pure ! souligne l’engagement des agriculteurs de la Montérégie-Ouest qui travaillent depuis 2010 à l’amélioration de la qualité de l’eau de rivières situées en milieu agricole. Elle met en lumière trois projets collectifs de gestion de l’eau par bassin versant qui ont été démarrés en 2010. Ceux-ci couvrent un territoire de 230 kilomètres carrés au cœur des MRC du Haut-Saint-Laurent, de Beauharnois-Salaberry et des Jardins-de-Napierville.
Bon nombre d’actions ont donc été réalisées dans le but d’améliorer la santé des cours d’eau. On peut mentionner les changements de pratiques culturales, les aménagements hydroagricoles, les travaux de stabilisation des berges et les aménagements de bandes riveraines. Et ce n’est pas terminé puisque les projets de gestion de l’eau ont été prolongés par le gouvernement pour une autre année. On peut donc s’attendre à voir d’autres actions.
D’autre part, des initiatives novatrices ont aussi permis de limiter l’apport des intrants agricoles tels que les engrais et les pesticides vers les cours d’eau, ainsi que pour accroitre la création et l’aménagement de milieux humides bénéfiques pour les poissons, les et les pollinisateurs.
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Merci à ces agriculteurs qui s’impliquent pour la préservation de notre OR Bleu. Mais… j’ose encore demander qu’ils questionnent leurs quelques collègues épandeurs-recycleurs de boues d’usine d’épuration. Bandes riveraines et autres contrôles, PH et phosphore, n’empêcheront pas les ignifuges bromés( PBDE), Triclosan, méthyl-triclosan et autres contaminants émergents de se retrouver soit dans les cours d’eau, soit dans les sols, soit dans le blé d’Inde et le lait, soit dans l’air en se dégradant…(j’ai des références) Et ça, le MDDEFP ne leur en parle pas aux agriculteurs ou donne des réponses pour encourager cette pratique qui permet de se débarrasser de ces boues aux moindres coûts… Est-ce qu’il y avait des PBDE dans les boues de Valleyfield qui a eu une usine de pneus (probablement avec ignifuges bromés) Posez des questions aux ministres…sur ce beau projet de recyclage des matières organiques sur les belles terres de nos MRC. Quand notre MRC du Haut Saint-Laurent a passé un règlement en 2010 interdisant les boues, c’était démocratique, étudié par un comité de citoyens engagés mais selon le MAMROT: Il ne fallait pas nuire à la viabilité financière des agriculteurs et de l’agriculture. Merci encore de vos efforts très appréciés.