INFOSuroit.com vous en avait parlé en avril dernier. La déforestation liée à l’agriculture et au développement urbain affecte particulièrement le territoire de la MRC Beauharnois-Salaberry et, depuis quelques années, plus spécifiquement Sainte-Martine. Le territoire forestier de Beauharnois-Salaberry n’est plus que de 9,9% de sa superficie totale et est le champion du déboisement en Montérégie. Il y a quand même du positif avec les données de Géomont et de l’Agence forestière de la Montérégie, puisque la situation est en amélioration sur notre territoire.
Au deuxième rang de ce palmarès, on retrouve la MRC du Haut-Richelieu, suivi de près des MRC de Roussillon (Châteauguay, Candiac et Laprairie) avec 11,74% et MRC de Longueuil avec 12,49% de territoire boisé.
Pourquoi reparle-t-on de cette nouvelle aujourd’hui et bien parce qu’à Saint-Jean-sur-Richelieu les terres boisées ne représentent plus que 7,5% et le conseil municipal est maintenant divisé. Un cinquième IGA veut s’implanter dans la ville sur des terres boisées. Il faut préciser que de 2001 à 2006 c’est l’équivalent de 1 500 terrains de football de forêt qui ont disparu dans cette ville.
De son côté SOS Climat nous apprend qu’à l’échelle de la planète, la déforestation est à l’origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre, soit autant que tous les transports réunis. C’est fout comme tout est relié !
Pourtant Québec avait promis d’obliger les MRC à maintenir un couvert forestier minimal.
Cela ressemble de plus en plus à la situation des milieux humides en voie de destruction intensive en Montérégie. Des promesses, mais rien de concret.