Des jeunes impliqués dans une grande plantation d’arbres

Le groupe écologique CriVert et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield accueillaient le 28 septembre les représentants d’Arbres Canada, de Patrimoine Canada, et des élèves de 3e année de l’école Marie-Rose, pour inaugurer la Plantation du 150e. Ce projet de foresterie urbaine Kilométrage carboneutre de CriVert a été rendu possible notamment grâce au programme Vers les arbres et la nature Canada 150 et un appui financier de 4 430 $.

Lors de la présentation du 28 septembre, une plantation symbolique de cinq arbres et le dévoilement d’une plaque commémorative, don du Canadien National (CN), sont venus achever l’œuvre entreprise par plus de 140 citoyens-bénévoles venus, le 23 septembre dernier. À cette occasion, 230 arbres et arbustes avaient été plantés ce qui avait permis la naissance d’une nouvelle forêt urbaine au parc du Ruisseau de Notre-Dame-du-Sourire dans le quartier Saint-Timothée.

Rappelons qu’en respect avec la Politique de l’arbre de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield qui prône la diversité de famille, de genre et d’espèce d’arbres, les arbres plantés sont, entre autres, des érables à sucre, des bouleaux jaunes, des pins blancs, des bouleaux à papier, des chênes rouge et à gros fruits, des caryers cordiformes, des noyers noirs et des micocouliers occidentaux, arbre emblème de la Ville.

À l’origine de l’initiative, Robert Poupard, bénévole de CriVert, n’a pas manqué de rappeler que les changements climatiques sont accélérés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) et que nos moyens de transport sont en cause. « Le moyen le plus simple de piéger les gaz à effet de serre est celui de la photosynthèse. Alors, plantons des arbres. » C’est ainsi qu’est né le projet de foresterie urbaine Kilométrage carboneutre visant à reboiser un terrain adjacent à la bande riveraine du fleuve Saint-Laurent sur le territoire campivallensien.

Notons que pour soutenir cette initiative, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a offert les services essentiels à la réalisation du projet, tels que le creusage, la fourniture de matériel et d’outils et le soutien en terme de communication. La Ville assurera aussi l’entretien et les soins à venir : fauchage, arrosage, taille de formation, etc.

Comme l’a souligné le maire Denis Lapointe, ce projet est aussi un laboratoire de l’écocitoyenneté où se fait le lien entre société et nature. Cette activité intergénérationnelle est un exemple de développement durable. « L’on plante aujourd’hui pour le bien-être des générations actuelles et futures. »

___________________________________________________