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(Marie-Ève Rochefort) – Si vous habitez le territoire de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, en bordure de la rivière Saint-Louis et que vous disposez de mangeoires à oiseaux sur votre terrain, votre résidence pourrait devenir un lieu de tournage dans le but de réaliser un documentaire.
C’est que le cinéaste André Desrochers est à la recherche des meilleurs endroits pour réaliser son film L’eau … Culte rivière ayant comme sujet l’importance écologique et économique de la rivière Saint-Louis. Selon le principal intéressé, l’objectif de ce projet est de « dévoiler la richesse de la faune ailée attirée par les mangeoires, les arbres, les arbustes et la végétation situés en bordure de la rivière.
Les lieux de tournage sélectionnés devront donc être pourvus de mangeoires à oiseaux avec vue sur le point d’eau. Si votre terrain accueille des visiteurs, tels que des tourterelles, des geais bleus, des sizerins, des chardonnerets, ou encore, si vous avez eu la chance d’apercevoir un harfang des neiges ou un renard flâner chez vous, l’équipe d’André Desrochers pourrait se rendre à votre domicile.
L’eau … Culte rivière
Le documentaire de Monsieur Desrochers a pour mission de « transmettre aux spectateurs un héritage de 56 minutes à propos d’une petite rivière méconnue à l’origine du développement économique, humain, résidentiel, industriel et agricole de la Seigneurie, du comté et de la MRC de Beauharnois-Salaberry ». On retrouvera dans ce documentaire un large éventail de supports visuels, tels que des photos d’archives et des cartes de différentes époques.
De Sainte-Barbe à Beauharnois
Le tournage traversera l’immensité des champs agricoles de Sainte-Barbe et de Saint-Stanislas-de-Kostka, en passant par différents terrains de Saint-Louis-de-Gonzague à Beauharnois, sans oublier que le cinéaste espère aussi ramener des souvenirs des forêts et de la végétation riveraine qui attirent de plus grosses espèces comme des hiboux ou des chevreuils.
Financement
Rejoint par INFOSuroit.com, André Desrochers affirme qu’un tel projet nécessite de grands investissements. Fort heureusement, il a pu compter sur l’aide financière de la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, du Conseil de la culture de la MRC Beauharnois-Salaberry, de plusieurs municipalités riveraines, du député provincial de Beauharnois Guy Leclair et de Csur la télé. Plusieurs personnes et entreprises ont aussi appuyé le cinéaste à l’aide de biens matériels et de services. Pour ce qui est du reste, monsieur Desrochers doit autofinancer son projet.
Objectif : Automne 2013
André Desrochers estime qu’il pourra présenter son documentaire sur le territoire des MRC de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent dès la fin de l’automne 2013.
Pour le moment, si vous croyez que votre terrain correspond à ce que recherche le cinéaste pour la réalisation de son film, rejoignez-le en composant le 450-225-0874.
André Desrochers
Outre L’eau … Culte rivière, le cinéaste Beauharlinois nous a aussi présenté Le Mont Rigaud: Une colline chez les Hommes, Les Saisons du Suroît: une légende sym… faunique, ainsi que Mémoire de pierres, des œuvres ayant pour thèmes différents secteurs du Suroît.
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Ayant grandi près de la rivière St-Louis tout au long de mon enfance, la rivière St-Louis a tenu un role important. J’habitais au bout de la rue la rue Julien à Beauharnois. En hiver, j’ai patiné sur la rivière et sur ses petites baies. C’était aussi l’habitat de rat musqués et d’autres faunes. Malheureusement à Beauharnois, les égouts se déversent toujours dans la rivière ce qui fait que dans mon enfance, on l’appelait la Rivière aux étrons. À la hauteur de Beauharnois, il y a deux espèces de poissons qui y vivent, la barbotte et le carpe de taille gigantesque. Ce n’est pas un bon signe. Au bout de la rue Julien, il y a une sortie d’égout et c’est triste à dire, mais cette sortie fait partie aussi de mon enfance. Je me souviens qu’on y « flushait » des objets flottants dans la toilette et qu’on accourait vers la sortie d’égout pour calculer le temps que mettait l’objet a passé de la toilette à la sortie de l’égout. Ce sont de bons souvenirs d’enfance mais qui aujourd’hui adulte m’attriste car ce n’est pas très environnemental.
N’oubliez pas non plus que dans les années ’70, la rivière a été draguée avec de grosses machines, ce qui aujourd’hui serait considéré comme une catastrophe environnementale. J’étais là.
Je serais vraiment intéressée à savoir comment ce dragage castratrophique a eu lieu. Les nids des rats musqués avaient été détruits et sans parler de l’écologie des fonds e la riviière qui ont été dragués.
Pour info, j’ai habité près de la rivière entre 1964 et 1976.
Louise Allard