(Collaboration Adèle Major) – Les élus de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield soutiennent dorénavant le mouvement demandant l’interdiction de microbilles de plastique dans les produits de beauté et d’hygiène, et ce, parce qu’elles sont source de dangers pour les ressources en eau.
Ils invitent d’ailleurs les citoyens de Salaberry-de-Vallefield à signer la pétition en ligne exigeant au gouvernement du Québec de bannir ces microbilles.
Les microbilles de plastique, trop petites pour être captées par le traitement des eaux usées, rendent les écosystèmes et les habitats plus fragiles, en plus de tuer les poissons et les oiseaux et de libérer des toxines à travers l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Denis Lapointe, maire de Valleyfield et ancien président de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent, a récemment invité les élus membres de cette alliance à appuyer le bannissement des produits contenant des microbilles de plastique, tout comme l’ont fait les villes de Longueuil, Montréal et Québec ainsi que plusieurs états américains.
La pression porte déjà ses fruits puisque plusieurs grandes compagnies américaines, telles que The Body Shop, Colgate-Palmolive et L’Oréal, se sont engagées à bannir les microbilles de plastique à plus ou moins long terme.
La décision des élus de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield est survenue alors que la Chambre des communes du Canada a adopté une motion demandant d’inclure les microbilles de plastique à la liste des substances toxiques dans la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.
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Je suis pour la pétition