(Jean-Pierre Major) – Dur coup pour la région et pour les retombées touristiques, après 23 ans, le Festival Équestre de Valleyfield est en voie de disparaitre. Le site Web du festival est hors ligne et en octobre dernier, les membres du comité organisateur ont soumis par écrit leur démission au Services récréatif et communautaire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.
Dans un bref communiqué daté du 10 novembre sur la page Facebook Festival Équestre de Valleyfield, Christian Grenon, directeur du festival et responsable du site Web de 2010 à 2014 explique que la situation actuelle survient à la suite de l’incertitude concernant les installations du Festival Équestre de Valleyfield pour les prochaines années et les obligations contractuelles avec les différents intervenants.
En août, les installations avaient été démolies dans le Parc Marcil. À l’époque, des représentants de la ville et le président du Festival Équestre avaient déclaré que le festival serait de retour en 2015 avec de nouvelles installations.
Il semble que tout ne se déroule pas tout à fait comme certains l’espéraient, puisque tous les membres du comité organisateur ont quitté.
À la fin de son message sur Facebook, Christain Grenon ouvre une porte pour le futur en écrivant « Nous sommes attristés de la situation mais nous gardons l’espoir que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield puisse mettre en place un nouveau comité pour que cet événement à succès puisse continuer encore plusieurs années. »
Le matin du 17 novembre, la page Facebook Festival Équestre de Valleyfield était encore active.
Triste de constater qu’après avoir perdu le spectacle multimédia Ohneka, Salaberry-de-Valleyfield est aussi en voie de perdre aussi son Festival Équestre. Un événement qui a fait beaucoup pour la région au cours des 23 dernières années.
En 2013, les compressions imposées aux municipalités par Québec avaient forcé la Ville de Salaberry-de-Valleyfield à appliquer des coupures et malgré son succès, la saison 2014 d’Ohneka avait dû être abandonnée. Avec les récentes mesures d’austérité du gouvernement Couillard et le pacte fiscal signé avec les municipalités qui coupe 300 M$ à leur budget global, il y aura un peu partout des choix administratifs difficiles. Vraisemblablement, certaines coupes paraitront plus que d’autres.
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