(Justine Grenier) – Il y a eu de la pluie intermittente, un ciel gris et du vent. Malgré les conditions météorologiques, la première édition du Festival ARTEFACT peut désormais se classer dans la catégorie des « hits ».
Les visiteurs et les artistes ont vanté la qualité des installations et de l’organisation, mais aussi la qualité de la programmation de ce nouveau festival de musique émergente. En effet, Salaberry-de-Valleyfield a notamment accueilli en grande pompe les groupes Canailles, Half Moon Run et Galaxie ainsi que la chanteuse folk-trash Lisa LeBlanc.
David Ratté, leader du groupe Will Driving West, est de ceux qui se sont dits étonnés par la première édition du Festival ARTEFACT : « Sérieux, tout le monde, chapeau. On ne se sentait pas du tout dans une première édition. On aurait cru un festival qui marche depuis 25 ans. Le stage, le professionnalisme du staff, les roulottes, le logo, tout! Vous pouvez être fiers! Vous m’impressionnez et je vous en souhaite 50 autres! »
Le Festival ARTEFACT en chiffres :
- Plus de 700 personnes sur 3 jours;
- 4 têtes d’affiche, 16 groupes en vitrine;
- 1 bourse de 2 500 $ remise au groupe Mauves, venu directement de Limoilou;
- 100 ponchos de pluie achetés in extremis;
- 91 lbs de grillades de lard mangées sur le site;
- 16 sacs à surprise offerts aux musiciens;
- 1 nouveau « drink » : le Kampi (crème soda-vodka);
- 1 équipe de bénévoles à tout casser
ARTEFACT avait comme objectif premier de bien accueillir son monde. Et à entendre Éric Evans du groupe Canailles, c’est mission accomplie. Sur la scène du quartier, il a lancé : « Longue vie, ARTEFACT! Valleyfield, c’est vraiment pas cheap! »
Une autre fierté du Festival ARTEFACT : les quatre conférences ont attiré bon nombre de festivaliers. Et surtout, l’ambiance n’a été nullement entachée par le temps incertain. Plusieurs festivaliers des environs, mais aussi de Montréal, Québec et de l’Outaouais ont passé trois jours sur place et ont affronté la pluie.
Devant une réponse aussi positive du milieu de la musique et de la communauté locale, le comité est déjà au travail pour cogiter sur ARTEFACT II. Ce ne sera pas qu’un « one-hit wonder ».