(Jean-Pierre Major) – Dans le conflit de travail à la CEZinc, l’appel à un médiateur au début du mois semble avoir été profitable puisqu’après plus de 9 mois de grève, les 371 employés syndiqués ont accepté les termes d’un nouveau contrat de travail. L’accord est intervenu à la suite de l’assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui (25 novembre) au Centre sportif de Saint-Timothée.
Dans une proportion de 82 %, les syndiqués de l’usine CEZinc à Salaberry-de-Valleyfield ont ratifié l’entente de principe conclue le 23 novembre entre le comité de négociation de la section locale 6486 des Métallos et le Fonds de revenu Noranda propriétaire de l’affinerie. Les syndiqués auraient eu gain de cause en ce qui concerne la préservation de leur régime de retraite, mais ils ont dû abandonner la surprime sur les vacances. Le retour au travail est prévu pour le 3 décembre.
La présidente de la section locale 6486, Manon Castonguay a tenu à remercier les familles des grévistes « Sans vous, cette lutte n’aurait pas été possible. Nous voulons aussi remercier les gens de l’organisation des Métallos au Québec, à l’échelle du syndicat international, au sein d’IndustriALL et d’autres organisations syndicales comme le CFMEU australien qui ont permis la campagne mondiale. Et, par-dessus tout, les commerçants de la région de Salaberry-de-Valleyfield, les restaurateurs et tous les citoyens de la région qui nous ont appuyés tout au long du conflit. Quand on se sent appuyé chaleureusement, ça fait toute une différence. »
Les travailleurs syndiqués de la CEZinc avaient déclenché une grève le 12 février dernier. Le 2 octobre, les 371 syndiqués avaient rejeté à 97 % la dernière offre patronale. Le 1er novembre, les parties patronale et syndicale avaient convenu de demander au gouvernement l’aide d’un médiateur. Le 23 novembre, il y a eu entente de principe et aujourd’hui (25 novembre), le nouveau contrat de travail a été entériné.
Rappelons que la CEZinc est l’un des plus importants employeurs privés de la région. L’entreprise CEZinc est une propriété du Fonds de revenu Noranda dans lequel la minière Glencore détient 25 % des parts.