Avec le soutien de Développement Vaudreuil-Soulanges (DEV) et à la suite de la réception de l’autorisation du ministère de l’Économie et de l’Innovation, le Centre de plein air Notre-Dame-de-Fatima mettra à profit une partie de ses installations pour l’accueil temporaire de travailleurs étrangers venus prêter main-forte aux producteurs agricoles du territoire.
Face à la COVID-19, le Centre Notre-Dame-de-Fatima adapte donc son offre de services et rendra disponibles son refuge et son service de cuisine à ces travailleurs qui devront respecter les consignes et exigences sanitaires des autorités. Une offre qui permettra de soutenir les producteurs dont l’hébergement conventionnel n’est pas propice aux règles sanitaires en vigueur lors d’une arrivée au pays.
Les travailleurs pourront ainsi avoir accès à l’offre d’hébergement et d’alimentation. En répondant aux principaux besoins des travailleurs étrangers, les producteurs auront une préoccupation en moins afin de s’affairer à la préparation de la prochaine saison de production.
Rappelons que le 20 mars dernier, la direction du Centre Notre-Dame-de-Fatima a annoncé l’interruption de ses activités régulières vu la crise sanitaire mondiale.
« Cette fermeture temporaire et indéterminée de tous nos services, jumelés à l’incertitude d’offrir cet été des camps de vacances, est une occasion de capitaliser sur ce que l’on fait de mieux : être créatif et souple pour s’adapter aux besoins des personnes que l’on accueille », de mentionner Nelson Beauchamp, directeur général du Centre.
Avec le soutien de Développement Vaudreuil-Soulanges (DEV) et à la suite de la réception de l’autorisation du ministère de l’Économie et de l’Innovation, le Centre est heureux de mettre à profit une partie de ses installations, dont le refuge et son service de cuisine. L’équipe veillera à déployer une opération respectant les consignes et les exigences sanitaires des autorités.
Philippe Roy, directeur planification et enjeux régionaux chez Développement Vaudreuil-Soulanges (DEV), se réjouit d’une telle opportunité :
« Le défi des producteurs agricoles est de loger ses travailleurs en quarantaine dans des logements distincts des autres travailleurs ».
Selon les consignes émises par les autorités, l’employeur peut loger ensemble des travailleurs faisant l’objet d’une mise en quarantaine, mais le logement doit permettre à chacun de conserver une distance de deux mètres, et ce, en tout temps. De plus, il est aussi de la responsabilité de l’employeur de voir à l’approvisionnement alimentaire et aux autres besoins des travailleurs.
Pour Caroline Dalpé, vice-présidente à la direction des Serres Sagami / Savoura, dont l’une des installations est située à Sainte-Marthe dans Soulanges, « La COVID-19 crée beaucoup de défis pour nos opérations et nos installations. Les ressources et le temps investis pour s’adapter à la pandémie ont inévitablement un impact sur les activités agricoles. Prendre en charge la quarantaine de nos travailleurs étrangers représente une importante responsabilité, d’abord pour la santé de nos travailleurs, mais aussi comme citoyen corporatif préoccupé par cette crise ».
Mme Dalpé des Serres Sagami / Savoura a démontré de l’intérêt pour l’offre d’hébergement du Centre, emploie annuellement une douzaine de travailleurs étrangers.
Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil et son équipe ont appuyé l’obtention de l’autorisation auprès des instances du gouvernement du Québec :
« Notre intervention s’ajoute à l’accompagnement des dernières semaines par les professionnels de DEV qui soutiennent et accélèrent l’adaptation des entreprises durant la pandémie. L’initiative du Centre Notre-Dame-de-Fatima, ajoute-t-elle, démontre une fois de plus le potentiel de notre communauté entrepreneuriale issue du modèle de l’économie sociale ».
DEV invite les producteurs agricoles qui souhaitent obtenir plus d’informations à contacter Steven Grenier du Centre Notre-Dame-de-Fatima au 514 453-7600 poste 235 (courriel : [email protected]).
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