(Marie-Ève Rochefort) – C’est hier (30 septembre) qu’avait lieu l’inauguration officielle de la Coopérative de solidarité Beauharnois en santé. Pour l’occasion, élus, partenaires, membres de soutien et professionnels de la santé se sont rassemblés au 33, rue Richardson, pour la traditionnelle coupe de ruban.
L’ambiance était plutôt festive et tous semblaient bien heureux de profiter de cette nouvelle ressource en santé sur le territoire.
«Il y a quatre ans, on a commencé une vaste démarche de consultation et toujours ressortait la nécessité de travailler au développement économique, mais aussi le besoin en santé. Aujourd’hui, mis à part le CLSC, il demeure trois ou quatre médecins. Les autres sont, à ma connaissance, inexistants et on se retrouve avec une ville de 13 000 de population sans médecin ni clinique médicale. La ville a décidé de s’impliquer directement et daller vers le modèle de coopérative. Les citoyens nous manifestent régulièrement leur satisfaction et je suis certain que la journée où ils vont venir en rendez-vous pour leur examen médical annuel ils vont encore plus vous féliciter », a commenté Claude Haineault, maire de la Ville de Beauharnois.
Rappelons que la Coopérative de solidarité Beauharnois en santé offre de nombreux services dont ceux d’une infirmière clinicienne, d’une travailleuse sociale, d’une nutritionniste, d’un psychologue, d’une podiatre et d’audioprothésistes. Les membres de la Coop bénéficieront de plusieurs avantages en payant leur cotisation annuelle de 125 $. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire ou à relire l’article La Coopérative Beauharnois en santé ouvre ses portes.
Toujours à la recherche d’un médecin
Bien que de nombreux services soient dispensés à la Coopérative de solidarité Beauharnois, il n’en demeure pas moins qu’un médecin est toujours recherché pour compléter l’équipe. La coordonnatrice Nancy Soto s’est toutefois faite rassurante en affirmant qu’avec ou sans médecin, la Coop de santé sera en mesure de répondre aux besoins de ses patients.
« Un des succès de la Coop sera le médecin, mais c’est important de remarquer que dans la coop il y a plus que le médecin. On vise à offrir des services en complémentarité avec le CISSSMO (Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie Ouest). Nous avons une infirmière clinicienne et on dispense également tous les services non couverts par la RAMQ. Il faut faire le changement de mentalité qui dicte que sans médecin on ne peut offrir des services de santé et ce n’est pas évident. C’est certain qu’on travaille fort pour trouver un médecin, mais il y a plus que ça dans la coop », a-t-elle confié.
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