La Ville de Salaberry-de-Valleyfield présente le projet de réhabilitation du parc Marcil, qui métamorphosera ce site. Situé sur la rive de la baie Saint-François, cet espace aux dimensions remarquables, soit 1 million de pieds carrés, sera transformé en un parc de destination aménagé et boisé grâce à un investissement de près de 6 M$ pour la partie ouest. La réalisation de ce projet s’effectuera de 2021 à 2022.
Ces nouveaux aménagements révèleront l’immense potentiel non exploité du lieu, en complément des parcs voisins, alors que le site est aussi un ancien dépotoir, imposant des contraintes importantes d’usages et d’aménagements. Cette réhabilitation, qui devenait une nécessité, offre en même temps une opportunité de métamorphose.
Un parc, plusieurs zones d’activités
Au cœur du projet, l’espace végétalisé sera un lieu de détente quatre saisons accessible aux piétons et aux cyclistes par les rues Beaulac, Victor-Léger et Victoria. Afin de sécuriser les aménagements, tout en limitant la gestion des matières résiduelles enfouies, le sol sera rehaussé et certaines zones seront remblayées créant ainsi de toute pièce un nouveau relief qui optimisera intelligemment l’espace. En direction de l’eau, des sentiers pédestres et cyclables sillonneront le site entre les espaces gazonnés, propices aux jeux libres, les buttes végétalisées et les aménagements paysagers indigènes.
« Ce sont environ 750 000 pi2, soit l’équivalent de treize terrains de football, qui seront totalement végétalisés sur l’ensemble du projet! Une plantation massive d’arbres, d’arbustes et de végétaux accompagnera la création d’un nouvel arboretum », a précisé le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.
Une piste de type « pump track » (pour les sports à roulettes), niveaux débutant et intermédiaire, sera construite. Du mobilier urbain et des placettes inciteront à la détente, alors que plus tard, dans le cadre du projet de protection des berges, des avancées sur l’eau seront aussi aménagées. L’ensemble des éléments du parc sera disposé de façon à respecter les axes de visibilité pour garantir la vue sur l’eau.
Le stationnement écoresponsable sera aménagé de façon à réduire autant que possible son impact sur l’environnement, notamment en maximisant les surfaces perméables. Il sera limité et concentré dans le secteur de la nouvelle rampe de mise à l’eau, afin d’empêcher le stationnement anarchique dans le parc. L’été, il accueillera les visiteurs et le camping des Régates. L’hiver, des bateaux pourront y être entreposés afin de libérer définitivement la langue de terre qui deviendra une promenade accessible toute l’année. Le terrain de baseball sera relocalisé dans un nouveau parc multisports, car sa présence n’est pas compatible avec les travaux nécessaires à la réhabilitation du site.
Réflexion collaborative
Pour relever le défi et transformer ce terrain sans vocation définie, un important exercice de réflexion a été conduit rassemblant les différents services et expertises de la Ville. Partageant exigences, contraintes et ambitions, ils ont pu pousser le projet aussi loin que possible et dessiner le parc rêvé. Pour conclure, monsieur le maire a félicité le travail productif de collaboration interservices et a rappelé que « jamais depuis la création du parc Delpha-Sauvé, il y a 90 ans, la Ville n’aura conduit de travaux d’aménagement dans un parc d’une si grande ampleur ».
Une vision d’aménagement élaborée en 2012
La réhabilitation du parc Marcil s’arrime avec la vision d’aménagement du centre-ville présentée en 2012 par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. Cette grande étude identifiait alors le centre-ville comme un secteur au potentiel immense de développement, d’attractivité et de qualité de vie.
Depuis ce temps, la Ville a réalisé l’aménagement de l’entrée de ville du côté de la rue Victoria est, le carrefour giratoire, les promenades et les pistes cyclables le long du canal est et de la rivière Saint-Charles et ainsi que le complexe aquatique du parc Delpha-Sauvé. D’autres projets, comme le secteur Buntin et le réaménagement de la baie Saint-François, sont en cours ou à venir.
Moi et mon conjoint pensons retourner vivre à Salaberry de Valleyfield. Nous y sommes intéressés car c’est une ville (et non une banlieue) et il y a le lac St-François qui ajoute à la beauté de la ville. Le seul bémol à notre retour c’est que l’on trouve qu’il n’y a pas beaucoup d’arbres et d’espaces verts à proximité de marche. Le projet du parc Marcil était vraiment une bonne idée. Mais constatant que 40% de la surface est destiné à un stationnement, refroidit nos ardeurs. En effet, la clientèle visée ne peut être que des gens comme les motards ou les gangs de rue intéressés à de grosses embarcations qui font du bruit. Ce n’est pas un projet d’avenir, c’est contraire à la tendance qui va au projet vert destiné à des activités de plein-air plus saines et moins polluantes qui attire une clientèle plus éduquée et par le fait même plus fortunée.