L’imagerie médicale de l’Hôpital du Suroît à la fine pointe

(Marie-Ève Rochefort) – Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Suroît est maintenant doté de nouveaux équipements en imagerie médicale, le tout grâce à un investissement de plus de 1 203 000 $. Il s’agit en fait d’un tomodensitomètre (scanneur), un appareil à la fine pointe de la technologie qui permettra de diminuer les risques associés à l’utilisation de cette machine, mais aussi le temps nécessaire à la réalisation d’un examen. De plus, cette nouvelle acquisition permettra d’améliorer l’offre de service actuelle en proposant la colonoscopie aux patients qui détiendront une référence médicale. On peut donc parler d’une nouvelle plus que réjouissante pour l’Hôpital du Suroît.

Un appareil fortement attendu

Le nouveau scanneur du CSSS du Suroît était attendu par l’équipe d’imagerie médicale depuis maintenant un bon moment. Rappelons d’ailleurs que, du 2 septembre au 1er novembre dernier, des travaux ont été réalisés afin de moderniser la salle qui devait accueillir le nouvel appareil. Durant la période de travaux, un appareil de numérisation mobile a été loué et installé à même l’entrée de l’hôpital pour assurer une continuité des services offerts à la clientèle du CSSS.

« Nous avons dû rehausser autant notre alimentation électrique, système d’éclairage, plomberie, nous avons aussi un nouveau système de ventilation et nous avons un tout nouveau plancher ainsi qu’un nouveau plafond. Bref, une salle remise à neuf. Pendant cette période de travaux, nous avons pu répondre aux besoins de notre clientèle en effectuant la majorité des examens à même le scan mobile en location. Certains examens plus complexes ont dû être transféré à l’hôpital d’Ormstown », de commenter Isabelle Legault coordonnatrice du département de l’imagerie médicale.

Une technologie avancée

Selon le chef du service en imagerie médicale, le docteur Gabriel Szabo, ce nouvel appareil serait 8 fois plus performant que l’ancien. Il serait en mesure d’effectuer un examen du corps en entier en 30 secondes et une seule rotation ne nécessiterait que 0,4 seconde. La rapidité d’exécution n’est pas la seule qualité de ce nouveau scanneur. Cette nouvelle technologie permettrait aussi de diminuer les risques associés à son utilisation.

« Ça nous permet de diminuer la dose de radiation et de diminuer la consommation de produits contraste. Donc c’est moins toxique et moins dangereux pour les effets secondaires par rapport à ce qu’on avait. Avec le nouveau scanneur, on peut faire des analyses plus détaillées pour les vaisseaux, la pathologie vasculaire et la pathologie digestive. La nouveauté de ce scanneur sera de permettre de démarrer un nouvel examen, soit la colonoscopie virtuelle, qui peut remplacer la colonoscopie optique », a fait savoir monsieur Szabo.

Il faut toutefois se rappeler que, pour pouvoir passer une colonoscopie virtuelle, le patient doit avoir une prescription de son médecin. Mentionnons qu’une personne voulant passer ce test dans le secteur privé devra débourser entre 800 et 900 $.

Quelques faits intéressants

• Le nouveau scanneur de l’Hôpital du Suroît a été programmé en 25 langues différentes ;
• Le département de l’imagerie médicale reçoit entre 45 et 50 patients par jour ;
• Le département réalise une trentaine de tests chaque mois ;
• L’imagerie médicale compte une trentaine de techniciens et 6 radiologistes.

_______________________________________________________________________________