Les bernaches sont de retour depuis quelques semaines, même si le sol est encore couvert de neige. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield tient à rappeler dans l’intérêt de tous l’importance de ne pas nourrir ces oiseaux migrateurs et donne quelques trucs pour limiter les désagréments associés à leur présence sur votre terrain.
Les bernaches ou communément appelées « outardes » de même que tous les canards et autres animaux sauvages ne doivent pas être nourris, dans l’intérêt de leur santé et afin de protéger l’environnement. Le surpeuplement dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat. Les excréments peuvent compromettre la qualité de l’eau et le surpâturage peut endommager les zones herbeuses. Il y a eu des problématiques rapportées au cours des dernières années notamment du côté du parc Delpha-Sauvé et du parc régional des îles de Saint-Timothée.
Saviez-vous qu’une bernache du Canada adulte mange jusqu’à 1,8 kg (4 lb) d’herbe par jour et libère jusqu’à 0,9 kg (2 lb) de matières fécales quotidiennement? Il ne suffit que de quelques minutes pour constater que la piste cyclable et les sentiers asphaltés du parc Delpha-Sauvé en sont jonchés. Les parcs, les pelouses et les terrains de golf bien entretenus qui longent les étangs ou les plans d’eau constituent un habitat idéal où les bernaches du Canada peuvent paître.
Des bernaches sur votre terrain? Les fientes et les cris de ces oiseaux à l’aurore vous dérangent?
Si des bernaches vont sur votre terrain, c’est parce que quelque chose les attire : nourriture, site gazonné, plans d’eau, structures propices à la nidification. Bien qu’on vous invite à la tolérance, de simples trucs peuvent dissuader la sauvagine de prendre possession de votre chez-vous ou de certains espaces publics :
- Respecter la règlementation de laisser 10 mètres de berge à son état naturel;
- Laisser pousser les herbes naturelles à une hauteur minimum de 1 pied sur la pente de la berge aux endroits où la Ville ne peut respecter la zone de 10 m;
- Modifier l’habitat et empêcher l’accès en mettant une clôture de 1 pied, 1,5 pied de hauteur (et possibilité de laisser pousser l’herbe);
- Naturaliser les bandes riveraines par la plantation d’arbres, arbustes et plantes herbacées;
- Éviter les espaces verts permettant un atterrissage des bernaches sans obstacle, plantez des arbres ou ajouter du mobilier urbain à vos aménagements.
Une règlementation resserrée
À Salaberry-de-Valleyfield, des panneaux indiquent, à certains endroits fréquentés, comme le parc Delpha-Sauvé ou la plage du Parc régional des Îles-de-Saint-Timothée, l’interdiction de nourrir les animaux et les oiseaux, dont les bernaches. Selon le Règlement municipal 218 RMH-450, les contrevenants s’exposent à une amende.
Pour plus d’information, visitez le site Internet : www.ville.valleyfield.qc.ca/bernache
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