Vous vous souvenez, à coup sûr, des Jeux Olympiques Spéciaux de Salaberry-de-Valleyfield – Hiver 2019, qui ont rassemblé plus de 1 000 athlètes vivant avec une déficience intellectuelle, provenant de 17 régions du Québec. À la suite de cet événement grandiose, la Société des Jeux Olympiques Spéciaux de Salaberry-de-Valleyfield – Hiver 2019 ayant atteint ses objectifs, laisse dans son sillage un héritage important en créant un nouvel organisme communautaire sans but lucratif, Droit DI Rêver et lui passe maintenant le flambeau.
Droit DI Rêver joue un rôle majeur de développement social pour ses participants. Son rôle sera de sensibiliser la population au plaisir de côtoyer et de travailler avec une personne vivant avec une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Elle verra à l’apprentissage de ses membres par le biais d’activités physiques, de loisirs et d’inclusion sociale. L’un de ses objectifs est de permettre de continuer les apprentissages acquis à la sortie du réseau scolaire et de mettre le tout en pratique.
Le centre de renseignements, de formation et d’évolution pour les membres, actuellement situé au 479 rue Hébert à Salaberry-de-Valleyfield, donnera accès à 4 grands volets de la vie quotidienne, soit de la formation, de la culture, du communautaire/bénévolat ou des sports (Olympiques Spéciaux – Suroît).
« Chaque année, entre 1 et 2 % de tous les nouveau-nés au Québec, comme ailleurs dans le monde, naissent avec une déficience intellectuelle. Pour chacun d’entre eux et pour leurs parents, l’inclusion sociale devient le premier et le plus grand défi de leur vie. Ils doivent y consacrer beaucoup de temps tous les jours de leur existence. Il est donc essentiel de les soutenir dans leurs efforts d’inclusion sociale et Droit DI Rêver y contribuera », déclare Réjean Goyer, président du conseil d’administration de Droit DI Rêver.
Une équipe pour la mise en place
Un conseil d’administration a été nommé et est composé de Réjean Goyer (président), Nadine Cassius de Linval et Kathleen Favreau O’Brien (vice-présidente), Jean-Claude Billette (trésorier), Pierrette Daoust Bouchard (secrétaire), ainsi que des administrateurs, Martin Chevrier, Michel Choinière, Chantal Dostie, Stéphane Perras, Danielle Prieur et Shirley Séguin.
Afin de concrétiser la mission et d’atteindre les objectifs fixés par le Conseil d’administration, une équipe de travail a été créée et a à sa tête, Danielle Sarrazin, directrice générale.
« Nous avions besoin d’une personne afin d’assurer la permanence administrative de Droit DI Rêver et Emploi-Québec, par une subvention salariale du volet Expérience de travail, nous a permis d’embaucher, en août dernier, Nathalie Gauthier à la fonction de coordonnatrice. Le Conseil d’administration se joint à moi pour lui souhaiter la bienvenue dans l’équipe », souligne Danielle Sarrazin, directrice générale.
De nombreux et beaux défis se présentent à Droit DI Rêver.
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