(Jonathan Archambault) – La Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Vallée-Haut-Saint-Laurent espère procéder à l’unification des différents tronçons de son réseau cyclable ainsi qu’au parachèvement des trajets avec les régions voisines d’ici les trois prochaines années.
L’organisme a d’ailleurs déposé le 1er février dernier sa stratégie de développement du réseau cyclable régional. Cette stratégie est orientée vers trois axes principaux.
Tout d’abord, l’organisme veut définir et finaliser l’aménagement d’un 100 km de Route verte, soit le tronçon manquant entre Mercier et Saint-Constant en direction de Sainte-Catherine, ainsi que celui qui partirait de Beauharnois en direction de Léry » a précisé Éric Corbeil, conseiller en communication pour la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent.
Dans un deuxième temps, le projet prévoit achever les liaisons pour relier le réseau actuel au reste de la Montérégie.
Enfin le dernier point concerne le territoire des MRC du Haut-Saint-Laurent et des Jardins-de-Napierville. « On veut maximiser l’offre cyclotouristique de ces endroits. Actuellement, il n’existe pas de réseau cyclable et la région offre, un potentiel cyclotouristique fort intéressant par le biais de la route agroalimentaire du Circuit du paysan » a expliqué, M. Corbeil.
-Un projet de dix millions-
Le coût global du projet est estimé à dix millions. La CRÉ devrait investir 900 000 $ lors des trois prochaines années, mais le montant pourrait être révisé à la suite des récentes réductions gouvernementales. La Conférence régionale des élus estime également que l’accomplissement des travaux du réseau cyclable passe par l’appui et l’implication des municipalités et des MRC. « On espère une bonne contribution de leur part. Il faut comprendre aussi que le développement du réseau cyclable relève des municipalités » a spécifié Éric Corbeil.
Cependant, la contribution demandée aux municipalités ne sera pas fixée avant la signature de partenariat avec les instances gouvernementales. « Pour sa part, la CRÉ a reçu le mandat de négocier des ententes avec des ministères du gouvernement du Québec afin de ficeler le financement du projet » a déclaré Yves Daoust, président de la CRÉ, un organisme qui regroupe les cinq MRC de la Montérégie-Ouest.